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Bonjour,

Nous avons quelques systèmes de ce type, mais pour des applications margninales

réchauffeur air-eau sur l'admission d'air extérieur d'un double-flux high-tech, l'énergie étant pris en bas de l'accumulateur combiné. Le but n'est pas de faire du chauffage, mais de préchauffer l'air assez pour éviter que l'air extrait givre dans l'échangeur du monobloc. En effet, du fait que l'échangeur à contre-courant de ce dernier est trop efficace, l'air extrait atteint le point de rosée dedans et alors condense et gèle par froid extérieur. Dans la pratique courante, des corps de chauffe électriques sont planqués dans la machine (comme dans les pompes à chaleur à air) et dégivrent l'échangeur. Ou bien la pulsion est coupée le temps que l'extraction dégivre l'échangeur. Et dans ce dernier cas pendant ce temps le bâtiment est en dépression et l'air froid s'introduit par ailleurs. Dans les deux cas, le COPa de l'installation se prend des pains que les représentants passent soigneusement sous silence. Dans le cas de l'électricité directe les conséquences sur le bilan d'énergie primaire non renouvelable est pire, vu le poids du mix électrique à la consommation (2.64 MJ d'EPNR/MJ pour la Suisse, 3.32 pour l'Europe). Le solaire thermique intervient donc là comme emplâtre sur la jambe de bois du bidulon de shadok du double flux high-tech qui serait sinon suivant les climats avec un rendement global pire qu'un double-flux simple à courants-croisés. On se passerait de ce genre d'exercice car l'air étant de capacité calorifique faible, sa chauffe est sensible et réactive et c'est pas de la tarte que d'ajuster les paramètres pour éviter que ça pendule au niveau de l'échangeur, avec les courants de départ des circulateurs A qui finissent par claquer les relais. On complexifie là un truc déjà trop complex. Mais on le demande à nos installateurs, alors... Accessoirement cela refroidit le bas de la cuve et augmente donc le rendement des capteurs, oui, mais ce n'est pas une appliquation sensée, alors il n'y a aucune raison de s'en enorgueillir : en bilan global, il y a perte, le second principe le dit.

réchauffeur de buanderie. Il s'agit ici par contre d'un application plus sensées. Elle a pour but non pas de chauffer, mais de garder une pièce saine tout en permettant - on l'espère - de sécer le linge en hiver. On prends à nouveau au bas de l'accumulateur combiné et on met un échangeur air-eau en ligne avec un petit monobloc de pulsion/extraction de l'air pour une buanderie. Là ou en général on ne met qu'une extraction, ce qui fait que le linge ne sèche pas l'hiver car on est obligé d'ouvrir un vasistas (car sinon la buanderie est en dépression), et donc la buanderie est grosso modo à la T ext, et donc aussi l'air dedans, et donc l'air qu'on y fait rentrer voit son humidité relative augmenter rapidement ( à cause de l'humidité produite par les murs et celle produite évidemment par le linge), ce qui veut dire que le linge ne sèche pas. Ici avec quelques W on renouvelle l'air dans la buanderie sans la mettre en dépression vu qu'on est en double-flux et non en extraction simple, et grâce à l'échangeur air-eau on élève un peu plus la température de l'air injecté que celle à la sortie du double-flux, ce qui fait que son humidité relative diminue et qu'il sèche alors le linge même en hiver. Du moins, le sèche mieux, car on a pas encore toutes les mesures, c'est un projet d'autoconstructeur en cours.

On ne fait pas d'autres application air-eau. Il faut savoir que l'air est un très mauvais caloporteur et que le chauffage à air est une gageure à moins d'avoir un bâtiment proche du standard des maisons passives (de l'ordre de 10 kWh/m2 an de besoins de chauffage ou encore moins de 10W/m2 de plancher chauffé de puissance chauffage par min SIA). Cela ne sert à rien de faire un système de plus en direct sur le circuit solaire si on a un stock combiné. Si on veut garder intouché le système de chauffage classique, mieux vaut alors doubler par un système de chauffage d'appoint constitué de 1 ou 2 radiateurs placés stratégiquement et connectés sur la cuve, et faire les choses indirectement en dotant le système principal de vanne thermostatiques qui couperont les besoins si le système d'appoint suffit à chauffer, et en jouant sur les horaires de chauffage pour le système principal pour éviter qu'il n'entre en simutanéité avec le système d'appoint. Pour le hors-gel, en l'absence d'un accumulateur combiné, on se prend en effet en direct sur le circuit solaire, mais on utilise un radiateur à eau tout bête.

Tous les systèmes air-eau nécessitent un circulateur du côté eau et un ventilateur du côté air, ce qui d'une part fait de la chaleur convective et non pas radiative, et d'autre part est plus consommateur d'électricité qu'un simple radiateur, avec pour conséquence que le rapport kWh d'énergie finale / kWh d'énergie primaire non renouvelable peut finalement être plus petit que 1, ce qui veut dire qu'on est pas du tout renouvelable. ll faut faire très attention avec ça : l'électricité rend fou même et surout les ingénieur. Il y en a même qui s'imaginent que l'électricité vient tout droit du soleil ou qu'elle se récolte à l'état naturel. Ils ont l'impression de faire des prouesses alors que si on examine toute la chaine, on ne trouve que des dissipateurs thermodynamiques compliqués. Evidement, pour gagne sa vie avec le chanland c'est bien, car on peut fair mout miracles qui sont bien mieux que la verroteries à présenter aux sauvages, vu que le chaland ne voit pas toute la chaine thermodynamique qui arrive et repart du miraculeux appareil électrique. L'électricité c'est magique pour le chaland, et c'est bien pour cela qu'il l'appelle fée. Il a oublié le chaland, que pas toutes le fées ne sont gentilles. Qu'il y a l'unseelie, la cour des fées noires.

Bien à vous.

Le Nain dans les Tuyaux


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