| Ces photos datent de 2007, soit 5 ans après la mise en service de l'installation solaire. Nous les mettons en début de galerie pour que vous puissiez juger de l'incroyable beauté qu'à acquise l'installation solaire de Michel Carnal. Les photos suivante reprendront l'histoire en 2002, au moment de la mise en service. Pour les 4 photos qui vont suivre : silence. No comment. 1 |
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| Une fois n'est pas coutune, on commence par l'arrière du champ. M. Carnal a opté pour un passage des lignes en aérien. Les lignes cuivre DN18 sont isolées en Armaflex HT 25mm dans cette "boite" standard disponible chez n'importe quel ferrailleur. 10 |
| Détail. Deux purges, une pour chaque ligne, ce point étant le plus haut de tout le circuit. Les beaux jours revenus, ces purges automatiques seront remplacées par leur équivalent manuel. Les coins en fer trainent sur le profil et n'ont aucune fonction. 20 |
| Ce qu'on voit d'ailleurs avec ce zoom. 30 |
| Entrée des tubes dans le champ, avec cable de la sonde (rouge). Michel Carnal est un perfectionniste ; ne voulant pas avoir de lignes autour du champ et pour une compacité maximale, il a effectué toutes ses connexions en interne, se payant même le luxe d'y connecter 3x2 absorbeurs en série au lieu de 2x3, ceci pour réduire encore les pertes de charge. Cf. schéma de connexion à l'image suivante. 40 |
| Ou comment faire un champ 3x2 qui ait la compacité et la géométrie d'un champ 2x3… 50 |
| Qui dit connexion internes au champ dit soudures internes. Se pose alors la question de l'accès à ces dernières. Ce problème serait rédhibitoire pour des capteurs boite métallique. Il est élégamment résolu ici via des "fenêtres" sur l'arrière du champ. Leur ouverture permet d'accéder à l'intérieur sans démonter ni la ferblanterie ni les vitres. Un summum du luxe que la simplicité et l'adapatitivité de la technique Solar Support permet. 60 |
| Idem. Autre vue. 70 |
| Idem. Zoom. 80 |
| Détail du pied. Tuyau béton acheté au ml (env. 15.- le ml) rempli de béton et une cornière acier directement plongée dedans. On remarque l'inclinaison du support. Non ce n'est pas une erreur… 90 |
| Comme le montre cette image. 100 |
| Ou encore cette vue générale. On remarque que les piliers du haut sont également obliques. C'est aussi voulu : Michel Carnal veut transformer le champ en remise à futur. 110 |
| Connexion du pilier du haut. La plus haute résistance de l'acier permet de prendre des cornières plus petites que les profils alu utilisés habituellement (cf. installation Dulex, Naters, Genève). La contrepartie est de devoir les peindre. 120 |
| Détail du fond de champ, avec purge de vidange. Ici rendue nécessaire du fait que les lignes remontent, le champ forme un "sac" plus difficile à vider. La ferblanterie n'est pas encore posée. Elle le sera après les fêtes. 130 |
| Retour à l'intérieur. Le passage du mur a été négocié à la mèche de 35mm avec une burineuse de type Hilti prétés par le centre régional, et les lignes sont isolées en Armaflex HT 10mm sur les 20cm de passage du mur. Michel Carnal n'a pas encore fini d'isoler ces longueurs. 140 |
| Détail des coudes, négociés à la cintreuse hydraulique, outil également prêté par le centre régional (quelques images de l'outil visibles sur les autres installations, par exemple le camp de Froideville). Les petites canelures sont sans conséquences et la marque du cintrage d'un tube semi-dur. Il faut prendre les tubes de qualité normale et non les tubes plus épais de qualité sertissage (qui cassent à la cintreuse). De même, il faut prendre impérativement du cuivre allemand et non du cuivre italien, tiré dans des conditions kra-kra "d'économie néolibérale" et qui non seulement cassent, mais ont des "pailles" internes qui les rendent vulnérables à l'attaque par les courants vagabonds. Sur Genève, et probablement ailleurs, nombre d'installations de chauffage/sanitaire réalisées dans les années "BCGE" de spéculation immobilière avec ces matériaux merdiques, occasionnent à présent des frais douloureux à leurs propriétaires. 150 |
| Passage de la porte. Eh oui, il faut prévoir… 160 |
| Et arrivée sur le groupe hydraulique 170 |
| Vue rapprochée. La planche scuptée sert de petit bureau et permet tout le confort pour examiner le groupe, noter des relevés etc. Le groupe est en 1", peut-être un peu surdimensionné pour 9m2, et est encore à demi isolé. Pour une description détaillée d'un groupe hydraulique solaire voir par exemple l'Installation Le Carillon. Dessous : le vase d'expansion de l'accumulateur Jenni de 890L. 180 |
| Ce qui est une petite taille, pour un Jenni combiné, quand on songe qu'il y a encore un chauffe-eau inox de 105L en bain-marie dedans. 190 |
| Connexions. Vu le peu de place, la connexion solaire en entrée d'échangeur a été effectuée de biais (té noir). Elle n'en reste pas moins effective, vu que la ligne descend (le siphon est donc bien là). Juste dessus, l'arrivé de l'eau froide, la sortie de l'eau chaude avec la mitigation. Un petit chef-d'oeuvre de compacité, non encore isolé. Les trois tubes noirs appartiennent au système de chauffage et ceux qui sont connectées aux sorties rouges forment le fameux bifurcateur de stratification. 200 |
| Tout en haut le groupe de sécurité : la soupape de sécurité n'est pas prolongée par un tube en cuivre vers l'évacuation. Erreur qui ne porte pas à conséquence en hiver, mais qu'il faut impérativement corriger pour l'été. 210 |
| Tout en bas, l'autre tube en noir va au vase d'expansion du chauffage 220 |
| Bifurcateur de stratification, détail. Tout cela en est encore au stade des finitions et doit être "suisspoutzé" et isolé. En particulier, la prise électrique doit être changée pour une version protégée des projections d'eau. 230 |
| De l'autre côté du mur, la chaudière à gaz avec le vase d'expansion du solaire. 240 |
| Muni d'un découpleur bien pratique qui permet de l'enlever sans avoir à vider le circuit de quelque côté que ce soit. 250 |
| Alors que Michel Carnal, lui, a du "plomber" le zèle de la chaudière avec une horloge qui lui interdise la charge de l'eau chaude sanitaire en dehors de 4 à 6h du matin. En effet, si la chaudière charge pour l'eau chaude sanitaire au moindre tirage, elle empèche une production solaire de substitution, ce qui aboutit à un gaspillage de gaz. C'est dans ces petits détails qu'on s'aperçoit à quel point la nécessité du fossile se joue en réalité sur des artifices techniques imposés à des utilisateurs inconscients des enjeux sociaux et techniques. En l'occurence via des chaudières aux régulations de plus en plus intégrées et désireuses de "faire le bien de l'utilisateur, même si c'est contre son gré". 260 |
| A l'intérieur, en appoint chauffage, un petit poèle moderne performant. 270 |
| Avec au dessus le petit ventilateur chargé de disperser le "bouchon de chaleur" qui se crée toujours au plafond, au-dessus de ce genre de poèle 280 |
| A présent, une petite leçon de choses. Il est 10h07 et nous sommes les 20 décembre, soit un jour avant le solstice d'hiver, et pas à Miami Beach, mais sur la Riviera vaudoise, par 45° de latitude nord. On peut voir le givre de la nuit sur les vitres du champ solaire. 290 |
| 10h15 300 |
| 10h25 310 |
| 10h40. Le champ est sec. Et cela démarre. 320 |
| Avec une puissance de 1.4 kW à l'échangeur 330 |
| Une heure plus tard, le champ turbine à plein régime 340 |
| Avec une puissance de 5.9 kW à l'échangeur, soit un rendement du champ d'environ 70%, en plein hiver et avec quelques parties de lignes non encore isolées ! Le jour précédent, le champ à produit 30 kWh soit, plus de 3 kWh par m2 ou encore, la production d'un corps de chauffe électrique de 3 kW laissé en marche pendant 10h. 350 |
| La satisfaction du travail accompli 360 |