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Mottet (1926 Fully) 12m2 ECS et chauffage greffé sur installation existante PAC/électricité,rénovation. Octobre 2002.



Fully devient le lieu de l'autoconstruction solaire en Valais. Cette belle réalisation de David Mottet illustre comment on peut "greffer" une installation solaire sur un système de chauffage existant, avec à la clef un coût de production du kWh utile qui écrabouille par deux celui du mazout. Egalement une belle illustration en matière de montage d'un support.


Fiche technique

Les propriétaires
Elle : Institutrice
Lui : Ingénieur ETS.

Type de l'installation
Installation solaire ECS et chauffage sur installation PAC eau-eau existante.

Accumulateur
Existant 1000 + 300 litres sur PAC eau-eau + 300 litres ECS avec appoint électrique.

Régulation/cpt de chaleur
TEM SZ avec compteur de chaleur incorporé
Débitmètre à impulsion WEM15 RE1 + doigts de gants et sondes

Circulateur
PAW 25-60.

Vase d'expansion
Reflex type N, 50 litres.

Capteurs
K6 Sélectif, test de qualité SPF172, 12 m2, high-flow
Intégration en toiture, ferblanterie périphérique cuivre.

Circuit solaire
Cuivre DN22
Antigel Motorex Glythermin GP44. Proportion 42% pour –25°C
Isolation Coquilles Vétroflex

Circuit ECS
Mitigeur thermostatique.

Production
Simulée Polysun : ~6’900 kWh/an. Mesurée : mesures en cours.

Coût hors subventions
En valeur brute : ~6’250.-, génie civil, connexions ECS & chauffage, ferblanterie, licence TVA et RPLP compris. Idem en valeur d'usage, vu que le système a été rajouté sur l’existant.

Coût après subventions
~2’850.- en valeur d'usage, avec prise en compte également de la remise d’impôt pour frais d’entretien d’immeuble.

Coût du kWh utile
Durée de vie 20 ans, simulé : 2.1 centimes.

Si l'on veut comparer ce coût avec le coût du kWh utile produit par une installation à énergie fossile, il importe de prendre en compte le coût du combustible fossile plus celui de l'installation plus celui des charges annuelles (raccordement, entretien, ramonage etc.) et de savoir en outre que, de manière générale, la durée de vie d'un système fossile actuel est de l'ordre de 15 ans, et non 20 ans ou d'avantage pour un système solaire.

Dans le cas présent, le système d'appoint consiste en une PAC de COP 3 avec une Tdépart de 35°C pour le chauffage. Cette PAC préchauffe également l’eau sanitaire, le complément à 55°C est assuré par un corps de chauffe électrique direct de 3 kW. Si on prend une production de 3000 kWh ECS par le solaire, celle-ci va couvrir à priori 50% de production PAC avec COP3, soit 500 kWh électrique et le reste du corps de chauffe, soit 1500 kWh électrique. Total 2000 kWh au tarif moyen nuit/jour à 12 centimes, soit 240.-/an. Le reste de la production solaire, soit 3'900 kWh thermiques, est injectée dans le chauffage, soit 1300 kWh électriques à COP 3. Soit à un tarif à 12cts, 160.- environ. Donc total économie annuelle 400.-

Donc un taux de repaiement du système de l’ordre de l’ordre de 7 ans pour un système renouvelable !!! Ceux d’entre-vous qui lisent ces lignes et qui ne sont pas des allumés du Nasdac, des adorateurs d’ABB et autres bateaux idéologiques qui coulent en noyant leur équipages, des fous du Jeu de l’Avion ou des adorateurs du Mouvement Perpétuel, peuvent réaliser l’incroyable performance que cela représente.

Galerie

Vue générale. Les capteurs sont appuyés contre un mur. Un détail pas anodin : la hauteur du champ, inférieure au maximum légal en la matière, dispense d'une mise à l'enquête. A bon entendeur, pigé ?
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Vue rapprochée du champ terminé (photo prise le 8 novembre à 17h). Intégration par tablettes impeccable. Magnifique travail effectué à un coût très compétitif par Jean-Charles Mottet Ferblanterie, Evionnaz.
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Détail. La barre horizontale permet de tenir le champ n'importe où sur la longueur.
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Détail en octobre. Les lignes ne sont pas encore isolées.
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Détail. On remarque le point de silicône sur le crochet.
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Vase d'expansion, ici placé sous le champ, du côté de la ligne froide. Départ en bas pour éviter de cuire la membrane par thermosiphon interne dans le tube de 22. La ligne au vase d'expansion n'est pas isolée.
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Groupe hydraulique. Manque le bidon de récolte sous la sortie soupape.
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Bas du groupe hydraulique. Débitmètre numérique. La connexion avec l'échangeur de l'accumulateur est assurée par des flexibles blindés.
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Détail. L'humidité sur le sol n'est pas due à une fuite, mais à de petites projections dues au fait que le glycol vient d'être introduit.
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Régulation solaire à gauche. A côté de la régulation chauffage.
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