| 2007 : Avant toute chose, indispensable de relever la barrière de la terrasse plus pour des raisons de sécurité que d'esthétique
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| 2007 : Les supports en tube d'acier sont ensuite soudés contre les montants de barrière qui accueilleront les panneaux solaires.
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| 2007 : Il faudra déplacer les boîtes à lettres pour passer les conduites en chaufferie.
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| 2007 : Le grand jour... et les grands moyens pour entrer l'accu de 500lt....
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| 2007 : et la nouvelle chaudière à mazout Tobler Sixmadum 21KW. Pourquoi se priver de l'utilisation de la grue basée sur le chantier d'à côté ?!
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| 2007 : Vue sur les supports de panneaux.
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| 2007 : Pose du caisson des panneaux avec l'aide de Paul Cardinaux qui construisait son installation de 22.5 m2 simultanément. L'aide a été réciproque et très efficace.
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| 2007 : Ajustage et soudure de la barrière....
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| 2007 : ...Idem ici.
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| 2007 : Pose des lignes et des absorbeurs... en amoureux par un grand soleil...attention les doigts, ça chauffe déjà !
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| 2007 : L'on peut voir ici les 3 lignes (système Tilchenmann oblige) qui ont été posées en interne, ainsi que les Omégas pour compenser la dilatation des lignes. Le procédé interne est à peine plus risqué, car au cas ou une brasure lâche, le démontage est important contrairement à des raccords externes. Les avantages sont que: les lignes "froides" chauffent dès leur entrée dans le panneaux solaire, alors que la ligne chaude garde toute sa chaleur.
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| 2007 : Belle vue du côté du MT Tendre avec une belle lignée d'absorbeurs.
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| 2007 : Moment crucial de la pose des verres toujours en amoureux !!
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| 2007 : ...Idem
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| 2007 : Vu de l'arrière, une maison de la Vallée de Joux que rien ne distingue des autres
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| 2007 : Dito par devant
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| 2007 : En contre-plongé
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| 2007 : Par dessous, on voit la structure d'accrochage, faite en tubes carrés soudés par l'autoconstructeur
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| 2007 : Idem de l'autre côté, où on voit même mieux
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| 2007 : Le profil sort de la ferblanterie, c'est OK
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| 2007 : Par dessus, avec l'enrobage cuivre encore neuf, et donc rutilant
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| 2007 : Détail du coin gauche, avec la gomme. Propre.
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| 2007 : Report de dilatation de la tôle. Le champ étant un 5x1, il fait 10ml de long. C'est long pour la dilatation et le ferblantier a du prendre des mesures propres à son métier.
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| 2007 : Sortie des lignes. Le croisement indique que probablement M. Jaquier devait intervertir les lignes pour pouvoir entrer de manière rationnelle par le percement vers la cave. C'était l'endroit le plus simple pour le faire et cela sera caché par les caissons par la suite.
Note : sur les longs trajets, et en particulier si on travaille à plusieur ou on passe par des endroits ou les lignes sont invisibles, une des erreurs les plus fréquentes est l'intervertion des lignes au moment d'arriver sur le groupe. Des autoconstructeurs, mais aussi des installateurs négligents et des apprentis tête en l'air se sont fait avoir de cette manière. Il y a pourtant un moyen simple de ne pas intervertir les lignes : c'est de suivre la ligne du chaud avec le câble de la sonde ; pas d'erreur possible à ce moment. C'est ce que l'autoconstructeur fait ici : on voit nettement que le tube du câble suit la ligne du chaud, qui va passer par dessous.
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| 2007 : Ca continue ici. La ligne du chaud est dessous. Le câble doit être caché derrière.
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| 2007 : On continue sur la façade du bâtiment. A priori, la ligne du chaud est toujours dessous. C'est donc dessous qu'elle entre dans le bâtiment.
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| 2007 : Comment protéger les lignes en façade. On ne peut pas les laisser "à l'air" comme on peut le voir encore dans beaucoup de kits krakra "si bon marché" fourgués par des vendeurs de soupe. Les bestioles (genre fouine) adorent s'attaquer au câble, les oiseaux (tous genres confondus) adorent dépiauter l'isolation pour en faire leur nid (tout le monde aime être bien isolé chez soi) et les UVs adorent la cuire (et ne tenez svp aucun compte du bagout du vendeur sur la soi-disant "résistance" de l'isolation aux UVs : c'est du flan). En quelques années cette ligne serait dans un état de dégradation avancé. Que faut-il faire ?
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| 2007 : Et bien il faut la protéger par un caisson ou une gouttière. Il y a plein d'exemples sur le site il faut aller voir. Habituellement les caissons et gouttières sont en cuivre ou zinc-titane, ce qui leur permet de tenir le temps. Habituellement c'est le ferblantier local qui soit les plie et l'autoconstructeur les pose, soit les pose lorsque c'est du clef-en-main.
Evidemment, cette prévention représente un surcoût et si ce surcoût gène, il n'y a plus qu'à essayer la maladie avec la fausse économie qui consiste à ne rien faire et se retrouver après 10ans avec une installation pourrie style "faite en bouts de ficelle de botte". Evidemment, ce genre de surcoût ne va pas se retrouver dans le devis du vendeur de kit. Ma foi, dans la vie, il ne faut pas rien que regarder le prix en bas, il faut aussi lire le devis et savoir ce que c'est qu'un cahier des charges. Tiens, de cahier des charges il y en a un à www.sebasol.info/public/cahier.pdf, merci de votre attention. 36 |
| 2007 : Ici l'autoconstructeur a opté pour un caisson en bois, fabriqué avec les chutes de l'OSB qui a servi à faire le support des capteurs. C'est une solution bon marché, mais de moindre durabilité que celle qui consiste à recourir au cuivre. Mais par contre l'écobilan est probablement meilleur (le cuivre, c'est lourd sur l'environnement) et suivant l'explosée que risque de prendre le prix du cuivre dans les prochaines années, les caissons risquent de moins susciter de convoitises... Il est peut-être possible de prolonger très longtemps la durée de vie de tels caissons, par exemple en les enduisant d'huile de lin, ou bien en clouant sur les partie horizontale une petite planchette facile à remplacer qui elle, aura la tâche de pourrir en lieu et place du caisson.
Parenthèse : de telles stratégies sont intéressantes et interpellent beaucoup de scientifiques impliqués dans la question des écobilans globaux, pour autant que leur préoccupation outrepasse celle de l'optimisation de la taille du boulon pour rendre leur industrie "leader" sur Tout Le Reste de l'Univers. Il peut s'énoncer comme cela : entre un objet fait
dans un matériau qui demande beaucoup d'énergie fossile, est recyclabe quasi sans intervention, est de très longue longévité voire increvable et ne demande de ce fait pas de travail humain pour son entretien (exemple : aluminium).
dans un matériau qui demande peu voire aucune énergie fossile, est de courte longévité et se dégrade vite (comparé à l'autre) et demande de ce fait du travail humain pour son entretien/remplacement (exemple : bois non traité)
quelle est la meilleures solution ? La réponse n'est pas simple du point de vue de l'écobilan pur. Mais par contre elle est peut-être plus évidente du point de vue de l'écobilan+social : si un production humaine ne demande pas d'activité humaine pour être maintenue, elle va générer
soit la décadence (les gens ne se soucient plus du prix que ça coûte, ne savent plus comment ça fonctionne et croient que cela leur sera du demain parce que c'était là hier. Exemple : l'électricité de la prise, l'eau du robinet, le lait de la brique, le poisson du surgelé)
soit la guerre (ceux qui n'ont pas la chose jalousent ceux qui l'ont car ceux qui l'ont n'ont pas besoin de ceux qui ne l'ont pas et ceux qui ne l'ont pas vont rééquilibrer les choses).
soit les deux. Et à ce point de vue donc, la solution qui implique le second matériau est peut-être nettement gagnante que la première. Et pourtant, la première est le phantasme universel que nous vend notre société.
Fin de la parenthèse merci de votre attention.
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| 2007 : Pour éviter le vieillissement relativement rapide des panneaux craint par Pascal, une couche d'accrochage puis 2 couches de peinture protègent l'extérieur et en partie l'intérieur au cas ou l'eau viendrait à entrer.
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| 2007 : Pour arriver sur le groupe hydraulique, en plein chantier.
On se concentre : la ligne chaude étant en avant-plan sur l'image précédente, elle doit redescendre à gauche et... c'est bien ce qui est le cas : elle arrive à gauche sur la vanne rouge du groupe, donc du côté de la ligne chaude. On comprends à présent pourquoi l'autoconstructeur a interverti les ligne sur le balcon. S'il avait gardé la ligne chaude dessus, elle serait à présent à droite et il aurait du les intervertir au moment du branchement sur le groupe.
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| 2007 : Photo précédende également, qui montre le siphon et la connexion sur le chauffe-eau
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| 2007 : Voici à présent la même photo au moment du PV de mise en service.
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| 2007 : Ce n'est pas encore tout isolé, mais on voit le cable qui suit la ligne du bas soit, la ligne chaude.
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| 2007 : Détail. La remontée au plafond fait un point haut. L'autoconstructeur a donc mis des purges à cet endroit pour ne pas avoir d'ennuis.
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| 2007 : Même image que précédemment, avec les lignes isolées. Sauf le siphon, ce que est juste. Il manque juste encore les ligarex pour éviter que les coquilles ne décollent à la longue.
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| Revue du groupe, isolé cette fois. Notez que le triangle dans le débitmètre est à mi-hauteur, ce qui indique qu'il y a du débit et donc, que l'installation fonctionne.
L'échelle de ces débitmètres allant de 1 à 13 l/min, on voit que le débit est environ de 8l/min. C'est beaucoup et c'est du au fait que les capteurs 2007 : sont en série et la ligne en en DN18 : il y a très peu de pertes de charge et le circulateur est surdimensionné (ce ne serait pas le cas si les capteurs étaient en 1x5 au lieu de 5x1 ; là le circulateur aurait toutes les peines à sortir l'installation du low-flow).
A la mise en service, il nous a fallu étrangler le débit pour descendre à 5l/min. C'est donc un peu la misère de ce point de vue. L'autoconstructeur peut échanger son circulateur avec un 15-40 moins gourmand : il faut pour cela qu'il s'arrange avec le fournisseur. Comme via la vanne bleue dessus, la vanne d'étrangement dessous et la vanne d'isolation du VE (cf. image suivante) il peut isoler son circulateur, il peut donc le changer sans avoir à vider tout le circuit.
Note : il va sans dire que dans un clef-en-main classique, ces considérations passent à un niveau stratosphérique sur la tête de l'installateur moyen.
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| 2007 : Mitigeur un peu planqué. Connexion en inox, probablement par l'installateur local.
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| 2007 : Vase d'expansion, avec siphon et vanne d'isolation.
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| 2007 : Au moment ou l'autoconstructeur a pris cette photo, les lignes étaient encore en grande partie non isolées, mais il faisait un cagnard d'été dehors, et les capteurs étaient à 72°C, ce qui veut dire que le chauffe-eau était déjà aux alentours de 60°C.
Il n'y a ici que 4heures que j'ai mis l'installation en route et c'est déjà aussi chaud...impressinné.
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| 2007 : La pose des caissons et terminée et la finition peinture les rend très discrets
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| 2007 : idem avec vue sur le coin des panneaux.
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| 2007 : Détail de la finition des caissons avec un joint silicone sur les côtés et la face supérieure pour éviter toute entrée d'eau.
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| 2007 : Un projet qui m'a fait pas mal réfléchir et passer bien des nuits de peu d'heure pour finalement arriver à un résultat autant plaisant esthétiquement qu'efficace.
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| 2007 : Qu'il fait bon vivre sur la terrasse ou le balcon en pensant que le soleil nous rend le plus bel hommage en chauffant l'eau juste en dessus de nos têtes !!
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