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Beaud B projet 1 (1637 Charmey) 67.5m2 eau chaude sanitaire et appoint chauffage pour un studio, un salon de coiffure, un atelier de réparation, une rampe d'accès et deux tunnels de lavage, rénovation



Cette installation couvre de février à novembre les besoins de deux tunnels de lavage d’une carrosserie avec en prime le déneigement de sa rampe, du bâtiment qui l'héberge, d’un studio, d’un économat, d’un salon de coiffure, d’un atelier de réparation. Il a permis la liquidation d’une chaudière de 50 kW, le déboulonnage de deux chauffe-eau électriques aussi pourris qu'inefficients, l’économie d’un contrat d’entretien et de 3 ramonages par an. A la clef l’effondrement de 8000 à 3500L par an de la consommation mazout. Ceci via 67.5m2 de capteurs nets, deux cuves Jenni, le magicien des techniques du 19ème siècle qui ratatinent celles du 21ème, parce qu'elles n'ont pas oublié la thermodynamique. Le coût total de l’installation, total de total, avec stocks, lignes, ferblanterie, régulations, système de distribution vers le tunnel de lavage, connexions à la distribution chauffage et à l'ECS, concept global de l'installation, suivi, etc. est de l’ordre de 600.- le m2 TTC fini. Le prix TOTAL, pas juste celui des-capteurs-et-débrouille-toi. Ne reste de la configuration originelle qu’une chaudière à mazout de 21 kW.

Après remise d’impôt, subvention directes, et prises en compte des économies indirectes générées par l'installation (mise HS de systèmes entiers), le coût du kWh produit utile est de 20 centimes TTC, amortissement de l'installation compris, ça va de soi. Ce prix ne prends pas en compte les contrats d'entretien et ramonages dors et déjà supprimés. Ni les économies de remplacement matériel sur 20 ans, soit les boilers électriques et chaudières en fin de vie ou soumis à obsolescence qu’il n’y a plus à assumer vu que ce matériel n'existe plus. Ni non plus les charges d’entretien y afférant. S'il fallait prendre tout cela en compte, le prix serait négatif. Mais pour pas se taper des Madoffs et des Teinardiers, on en dira pas plus. Si ce n'est que ce genre d'exploit n'est possible qu'aux autoconstructeurs et en autoconstruction. Y a pas de repas gratuit dans la nature et si repas il doit y avoir, autant que ce soit pour ceux qui font.


Réinvestissement du solde

Le 50% du solde de l'autoconstructeur sur ce projet est réinvesti dans son... autoconstruction suivante. Soit la rénovation de ferme 'Beaud B projet 2' http://www.sebasol.ch/realisations.aspx?id=1322&r=. Ce qui met le taux d'autosubventionnement de cette autoconstruction pour l'instant autour de 20%.

On se comprend : ces 20% S'AJOUTENT à toutes les subventions directes (13'000.- en 2017 pour ce projet), indirectes (remise d'impôt) et les moins-values (chauffe-eaux, stock de chauffage, distributions, tuiles économisée sur le toit etc.) du projet. Autant dire que le second projet de M. Beaud ne va pas coûter trop cher... mais on va encore dire que le solaire thermique c'est nul :-)

Et 20% pour l'instant car évidemment le coût final sera on l'espère, comme cela a été le cas 99.9% du temps avec l'autoconstruction sebasolienne jusqu'ici, inférieur au coût initial à dessein surestimé par Sebasol pour éliminer les chercheurs de mouvement perpétuel.

Il est à noter aussi que si M. Beaud a gardé par devers lui l'autre moitié de son solde sur ce projet, soit celle qui lui a été directement rendue, pour aussi la réinvestir dans son autoconstruction suivante, alors le taux d'autosubventionnement serait de l'ordre de 40%.

Donc en résumé cela irait sans dire mais tellement mieux en le redisant : faire une autoconstruction avec Sebasol n'a pas seulement rapporté à M. Beaud une installation au 1/3 du prix du marché et de se débarasser de tout service après-vente pour toujours et à jamais, mais lui a permis de financer de 20 à 40% de son projet suivant d'autoconstruction.

Ce qui revient à dire aussi, que pour cet argent, l'autoconstructeur n'a pas eu besoin d'emprunter, et donc que la banque n'a pas pu fabriquer de l'argent à partir de rien avec lui, argent qui ensuite ira s'investir même pas dieu sait où, pour faire par exemple du CO2.



Galerie

Image 2024 soit 10 ans plus tard, production 2014 soit 8014 kWh de août à décembre. 2014 car l'installation a été mise en service et laissée vivre quelques mois avant qu'on vienne en 2015 faire le PV de réception. L'autoconstructeur a remis sa carrosserie et s'est mis à la retraite. Il passe néanmoins régulièrement pour voir son premier bébé (il en a fait un autre voir Beaud projet 2). Nous sommes repassés pour relever les production au compteur de chaleur sur une régulation qui les prends année après année sur une installation qui tourne comme une horloge et fait sa part dans une économie de 4500L de mazout par an pport à la consommation de 2013. Il n'y a qu^à Sebasol que vous pouvez avoir accès ainsi à des données réelles alors profitez-en.
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Image 2024, production 2015, soit 23871 kWh
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Image 2024, production 2016, soit 22872 kWh, une des années de plus faible production
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Image 2024, production 2017, soit 28348 kWh
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Image 2024, production 2018, soit 27354 kWh
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Image 2024, production 2019, soit apparemment 22345 kWh mais apparemment seulement car l'année 2019 est celle d'un bug de la régulation pour le comptage de chaleur, ou les 4 derniers mois de l'année ont été sucrés. A quoi c'était du ? Mystère, les fabricants de la régule non seulement on jamais fourni d'explication. Le bug a mystérieusement disparu en janvier 2015... Sur la base des autres années, compter +5000 kWh entre septembre et décembre de plus, pour un total réel de 27000 environ.
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Image 2024, production 2020, soit 28468 kWh, et le bug a disparu...
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Image 2024, production 2021, soit 25244 kWh
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Image 2024, production 2022, soit 28781 kWh
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Image 2024, production 2023, soit 26990 kWh
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Image 2024, production 2024, soit 25072 kWh au 14.11.24. Il est difficile d'extrapoler pour le reste de l'année. Probablement pas beaucoup plus en novembre car on peut voir qu'il y a de la production, du fait que le mois a été beau, et à peu près 0 en décembre car les lieux ne voient pas le soleil (eh oui) en décembre janvier. Donc on peut garder les 25072 pour l'année 2024, assez moyenne donc.
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Image 2024, production totale depuis 276'378 kWh, auxquels il faut retrancher 21'298 kWh de refroidissement nocturne et on arrive donc à un total net de 255'080 kWh pour 25'500 L de mazout. Donc 2500L par an. D'où provient la différence à 4'500L par an économisés pport à 2013 et avant ? De plusieurs causes 1) les économies indirectes que l'installation solaire permet en arrêtant la chaudière et évidemment celles qu'elle a permi en ELIMINANT la seconde chaudière, une isolation du toit de l'atelier de réparation et peut-être quelques centaines de litres du fait du réchauffement climatique entre 2014 et 2024.

Le refroidissement est donc de de l'ordre de 2000 kWh de refroidissement en 10 ans soit 200 kWh an pour une installation de 67.5 m2. Une paille. Et dire qu'il y a plein de gens de mauvaise foi qui disent que le solaire thermique fait de la chaleur inutile en été... On attends de voir si ces mêmes gens de mauvaise foi vont dire que le photovoltaïque fait de l'électricité inutle en été à présent qu'elle risque d'être payée des cacahuètes voire qu'on doive payer pour l'injecter voire qu'on se fasse raboter les possibilités d'injection du fait que le réseau n'arrive pas à l'encaisser. C'est ce qu'ils devraient dès lors dire, mais entre-nous, on en doute. Comme le disait Al Gore 'il est très difficile de convaincre quelqu'un de quelque chose quand il vit d vendre le contraire' (citation de mémoire donc probablement approximative quand aux termes mais on vous jure que la logique est juste !).
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Image 2024. Le champ solaire toujours vaillant, entretien depuis : 0 pour 0.-
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Image 2024. Idem d'un peu plus loin
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Image 2024, le tunnel de lavage auquel l'installation solaire participe à hauteur de 100% en belle saison.
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Image 2024, mais le panneau est là depuis longtemps. Et à hauteur de 75% sur l'année (note : pour l'entier du complexe c'est du 4500/8000 = 56% sur l'année. Le complexe comprend : une rampe de dégelage de l'accès au tunnel de lavage pour l'hiver, les lances du tunnel de lavage, le chauffage de l'atelier de la carrosserie et son ECS, le chauffage et l'ECS de l'économat, le chauffage et l'ECS d'un studio pour les ouvriers agricoles locaux, le chauffage et l'ECS de ce qui fut autrefois un atelier de coiffure, à présent en 2024 réaffecté on sait pas à quoi mais toujours là. La mise en place de l'installation solaire thermique THERMIQUE a permis d'éliminer les charges suivantes : remplacement ad aeternam de la seconde chaudière qui était sur site à priori tous les 15 ans durée de vie proclamé par les chauffagistes pour les chaudières modernes (donc dans 5 ans ca fait 20'000 boules d'économisées, percuté ?), le contrat d'entretien de la seconde chaudière (en gros si le contrat est à prix d'ami 500.-/an), 3 ramonages sur les 4 (les 2 de la seconde chaudière éliminée et un sur celle existante, du fait qu'elle fonctionne beaucoup moins, soit si le ramonage est à prix d'ami, 3x150.-/an), 2 boilers électrique du groupe petit e et donc leur remplacement ad aeternam tous les 15 ans (donc dans 5 ans ca fait au bas mot 5000 boules d'économisées, percuté ?), évidemment leur consommation d'électricité (pas sûr que le groupe petit e soit content) et leurs charges d'entretien (détartrage etc), et évidemment un grande partie des 4500L de mazout par an.

Et il parait que le solaire thermique c'est nul.

Notez que l'autoconstructeur à utilisé pour son annonce l'image d'un panneau photovoltaïque alors que c'est évidemment le THERMIQUE qui couvre les besoins du tunnel de lavage et qui permet directement et indirectement l'économie des 4500L de mazout par an. Depuis des années on se dit à Sebasol qu'il faut qu'on fixe cette mauvaise communication mais on a pas le temps... Va quand même falloir s'y mettre tellement que notre société devient analphabète au point que les gens croient qu'avec quelques watts de PV on va résoudre le problème de la consommation d'énergie (locale + importée via notre consommation) en augmentation constante de la société. 'Sans transition' comme disait l'autre (soit M. Fressoz, historien de l'énergie).
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Vue du bâtiment. Les capteurs ont été placés tout à gauche et on remarque la compacité de l'installation : il n'y a pas de place perdue, et tout le reste de la toiture est disponible, pour par exemple du photovoltaïque. Le coût de la ferblanterie est aussi minimisé avec de telles configurations qui se rapprochent du carré (et donc rapport circonférence/surface minimal). Et évidemment aussi les pertes. Pour obtenir cela il faut en général batailler comme des dingues contre les conceptions esthétiques 'en bandes' génératrices de gaspillages de surface de captage, de surcouts de lignes et de ferblanterie (qui ne seront pas payés par ceux-là même qui les promeuvent) et de pertes additionnelles.
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Voilà la station de lavage qui fonctionne à présent presque toute l'année au solaire
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L'autoconstructeur et son oeuvre
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Vase d'expansion pour les 8000L de stockage.
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Distribution côté chauffage. Le soudage noir des tubes a été fait par l'autoconstructeur parce que cela le bottait. Il aurait aussi pu filasser avec des pièces GF. C'est sympa et donne de l'espoir de voir qu'il y a encore des gens capables de souder du noir. Inutile de dire que comparé aux systèmes high-tech de la mort qui tue moderne à la durée de vie plus que limitée, obsolescence oblige, c'est à peu près éternel.
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Partie solaire en cuivre, avant le passage au noir plus loin. DN35
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On remarque ici que souder du noir n'empêche pas de faire les siphons, alors que des handicapés du serti ne savent même plus ce que c'est. C'est à ce genre de détail qu'on mesure l'écart de plus en plus grand via lequel l'autoconstruction laisse le marché derrière.
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Isolation des tubes. En autoconstruction, les calculs aboutissent à des rapports travail/temps/matériels autres. Ici il n'y a aucun problème à mettre 40mm d'isolation là ou le marché met 13mm ridicules pour aller vite et maximiser le rapport profit/temps au détriment du client (c'est pas le marché qui paie les pertes de toutes façon).
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L'égalisation des températures entre les 2 accus est réalisée par des flexibles DN32 à des hauteurs régulières + une connexion commune tout en haut. Ces flexibles sont ici isolés. Normal : on est en autoconstruction. En clef en main mainstream ils ne le seraient pas : à l'aide d'un discours scientifiquement inepte, on aurait vite fait de convaincre le propriétaire que 'les pertes sont négligeables' ! Ces pratiques à s'épargner du travail sur le dos des propriétaires d'installations ont aussi court sur le toit, avec les connexions entre capteurs-boite qui ne sont jamais isolées. Au SPF on sait que ces connexions au froid sont un des facteurs principaux de perte des champs de capteurs, mais rien n'y fait.
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Connexion du haut entre accus, avec mise en commun des groupes de sécu.
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Un départ en réserve pour l'avenir
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Echangeur à plaques qu'il y a dans le tunnel de lavage. C'est l'eau chauffée par les accus qui arrive d'un côté. De l'autre il y a le circuit ouvert des lances de lavage. Le schéma de principe de fonctionnement du système est futé et réservé aux eyes of autoconstructeurs only.
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Arrivée de l'eau chauffée des accus à l'échangeur du tunnel de lavage. Comme cette eau est au max à 95°C il a a été possible de faire le trajet en tube de chauffage au sol.Le cout de tout ce système de distribution à distance du tunnel de lavage est COMPRIS dans le prix global de l'installation qui aboutit au prix du kWh produit de 2 centimes. En clef-en-main mainstream, il aurait été externalisé pour diminuer le coût apparent de l'installation solaire.
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