Un chantier de Laurent Rielle qui illustre bien ce qui peut parfois se passer dans certaines têtes. Ce client voulait une installation solaire thermique sur support. Ce qui était compliqué et cher alors que des tubes avaient déjà été tirés jusque sur le toit où elle aurait été très bien et bien meilleur marché. Laurent Rielle, comme installateur agréé Sebasol, est tenus par la charte éthique Sebasol de ne pas faire jeter de l'argent par les fenêtres aux gens. Soit à quelque chose que les représentants mainstream du marché ne veulent évidemment pas entendre parler. Donc Laurent Rielle s'est ouvert de cette meilleure solution. Et il est arrivé quelque chose qui arrive encore trop souvent dans les pays à fort pouvoir d'achat ou les gens ont tellement d'argent qu'ils peuvent se payer leur ego au prix qu'ils l'estiment : fâché qu'on puisse le contredire même si c'est dans son intérêt, le client a abandonné le projet. Si Laurent Rielle avait fermé sa gu... il aurait pu placer une installation solaire chère à ce client et en plus s'en vanter au bistrot du village.
A présent, soit en 2014, n'a été installé qu'un chauffe-eau prévu pour le solaire thermique, qui peut donc servir à futur. C'est pour cela que cette réalisation est entrée dans la catégorie anti-obsolescence. Qui sait, peut-être les héritiers du client seront un peu plus futés, ou bien l'évolution écononomique à futur montrera que le photovoltaïque ne peut pas tout faire, et surtout pas efficacement de l'eau chaude sanitaire :-) Ce genre de constat s'appelle la sélection naturelle en d'autres circonstances.
Ainsi va la vie. Mais n'allez pas croire que M. Rielle est malheureux. Sur le long terme, ce n'est pas ce genre de client qui fait la réputation d'un installateur. Mais ceux qui réalisent qu'on réfléchit pour leur bien et non pour leur passer la brosse à reluire. Et ces gens parlent alors en bien de l'installateur qui leur facilite la vie et leur économise de l'argent. Résultat : M. Rielle croule sous le boulot, alors que la majorité des représentants mainstream ci-dessus doivent déjà être ailleurs à vendre des grille-pains ou des natels. Comme dit le dicton, la liberté coûte, mais si vous trouvez trop cher, essayez l'esclavage.
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