| | |
| Une fois n'est pas coutume (quoique...) on commence par en bas. A la cave. Vue du chauffe-eau, vase d'expansion au premier plan. Groupe solaire non encore fermé. Régul casée entre deux tuyaux... Tout cela est très compact et trop joli et trop bien agencé pour avoir été réalisé par plusieurs personnes à la fois (A bon entendeur : contrairement aux idées qu'on propage dans les salons, les problèmes de coordination sont toujours bien pire dans la construction à neuf, où tout le monde se bouffe le nez dans des séances interminables avec les architectes pour savoir qui va passer son tuyau d'abord... que dans la rénovation, où on vient mettre son solaire par après sans rien demander à personne).
Nous suspectons donc que l'autoconstructeur n'a pas fait cette partie et l'a confiée à l'installateur. Ce dernier a cependant suivi les exigences de la doc technique, preuve que l'autoconstructeur était derrière pour surveiller. Un défaut cependant : le siphon anti-thermosiphon sur l'ECS est isolé, preuve supplémentaire que ce n'est pas l'autoconstructeur qui l'a fait.
L'autoconstructeur doit avoir fait le reste du circuit par contre, comme le montre l'arrivée des lignes, en haut, isolées en coquilles vetroflex. L'entier du circuit solaire demande encore un peu d'isolation 15 | | Vue du bas. Tout est OK : siphon sur l'arrivée de l'échangeur, robinet de vidange en bas etc. Il y a néanmoins quelques étrangetés, comme ces deux vannes en entrée et sortie d'échangeur, probablement pour sortir le chauffe-eau sans avoir à vider le reste du circuit solaire.
On remarque aussi une vanne 3-voies. Il s'agit d'un système de chauffage d'appoint avec un radiateur en direct sur le circuit solaire. C'est simple, pratique, bon marché, ça se commande avec un simple thermostat placé sur le chauffe-eau et ça peut se rajouter après coup. Plein d'autoconstructeurs en font vous en retrouverez donc ailleurs au hasard des galeries. Comme on peut décider de la température de shift de la vanne 3-voies via le thermostat, on peut donc transformer le système solaire de "priorité ECS" à "priorité chauffage", par exemple en cas d'absence. On obtient alors un système de tempérance du bâtiment et on ne perd pas la production solaire en cas d'absence, ce qui arriverait sinon vu qu'il n'y a pas de consommation ECS alors. Que demande le peuple, hein ? 20 | | Vue du groupe hydraulique. Classique. 25 | | Zoom sur le siphon et la vanne 3-voies. L'eau solaire arrive depuis la droite. Si la consigne ECS n'est pas atteinte la vanne 3-voies la conduit en bas, soit vers le chauffe-eau. Sinon en haut, vers le radiateur.
Elle revient du radiateur en bas, sur la ligne froide, comme on peut le voir 2 images plus haut. Un tel système est plus réactif que si le retour du radiateur se faisait sur la ligne chaude.
Dans ce dernier cas l'eau repasserait par le chauffe-eau quand même et en cas de dissipation insuffisante dans le radiateurs, le chauffe-eau encaisserait l'énergie en plus. En cas de dissipation suffisante, l'eau arriverait trop froide au chauffe-eau et celui-ci refroidirait. A un moment donné la consigne ECS ne serait plus atteinte, et la vanne 3-voies reshifterait sur le chauffe-eau et on repasserait en mode production ECS. Cela ferait remonter la température dans le chauffe-eau, repasser la consigne ECS, on reshifterait en mode chauffage etc. La température dans le chauffe-eau ferait donc un yoyo de l'ordre de l'hystérèse du thermostat, et il n'y aurait pas plus de risque de surchauffe qu'avec une installation normale.
Dans la configuration actuelle, l'eau remonte tout de suite au capteur dés la sortie du radiateur. Si elle remonte plus chaude qu'elle ne descend du capteur parce que la dissipation du radiateur est insuffisante, alors elle repasse plus chaud dans le capteur, ressort encore plus chaud, et repasse plus chaud par le radiateur. Bien sûr si l'eau passe plus chaud par le radiateur, la dissipation est plus importante et on atteint fatalement un équilibre. Mais suivant l'ensoleillement cet équilibre peut se retrouver en-dessus de la température d'évaporation ou d'arrêt de sécurité dans les capteurs et on aura alors une surchauffe quand dans le premier cas cela n'aurait eu lieu. Et même si on a pas de surchauffe, tout le système fonctionne à une température plus élevée, ce qui réduit le rendement du capteur. Même si ca marche quand même, cette solution qui consiste à revenir sur la ligne froide, est donc moins satisfaisante que de revenir sur la ligne chaude. 30 | | Vue du départ et retour du radiateur d'appoint. La ligne qui vient du haut arrive de la vanne 3-voies et celle qui part à plat en bas retourne sur le retour solaire. 35 | | Arrivée des lignes depuis... 40 | | ... la façade. Où nous avons une magnifique intégration contre l'isolation périphérique. Il n'y a rien d'autre à faire qu'admirer 105 | | cela 115 | | sous toutes les coutures 120 | | possibles 125 | | et imaginables 130 | | Vue depuis dessus, avec une gouttière en bas 135 | | Idem sur le côté. 140 | | Et de loin voilà ce que ca donne. Il est clair que vous n'allez pas trouver cela dans un kit krakra du commerce. Il faut un ferblantier qui sache ce que son métier veut dire pour tirer le maximum du potentiel du système Sebasol. 150 | | Dito 155 | | Autre chose à présent. Qu'est-ce cela ? 200 | | Une bouche de pulsion du système de ventilation douce. 205 | | Et voici la machine. Il s'agit d'une ventilation décentralisée (que vous trouvez aussi chez Michel Carron http://www.sebasol.info/realisations.asp?id=25 et chez d'autres autoconstructeurs convaincus par la simplicité et l'userfriendlyness d'un tel système. Chaque machine pulse deux pièces et peut extraire deux pièces. Ici, elle en extrait... une seule qui est la pièce dans laquelle elle est : économies de tubes !!! Les extractions sont les bouches d'en haut. Les pulsions sont normalement celles d'en bas, mais elles sont bouchées ici et connectée via l'intérieur à des tubes invisibles qui vont aller dans d'autres pièces. Envisibles car cachés dans la paroi. Tout cacher : maladie suisse à laquelle M. Carron n'as pas résisté cette fois-ci. 210 | | Autre machine, en un autre lieu, dit d'aisance, du bâtiment. Idem : pulsions ailleurs dans des pièces de vie, extraction sur place. On voit que c'est discret. Et en plus, ça obéit VRAIMENT à la voix de son maitre et le maitre, au contraire des systèmes complexes, n'est pas l'installateur qui l'a posé et qui seul sait comment le régler, mais l'habitant. Et pourquoi ça obéit vraiment ? Parce que la machine est équipée d'un bouton d'un seul, qui fait : petite vitesse, grande vitesse, OFF. Consommation ? Grande vitesse : 13W. Petite vitesse : 8 W. Conséquence : en bilan Minergie global (récupération de chaleur corrigée par consommation électrique qui compte double) c'est PRESQU'AUSSI BON qu'une machine centralisée high-tech, pour une économie du 3/4 DU PRIX... économie qu'on peut alors METTRE DANS L'ISOLATION DU BATIMENT pour le plus grand bien de son portemonnaie et de la planète. Merci de votre attention. 215 | | Autre chose encore. La technique de recouvement des vitres Sebasol permet aux dégourdis de faire moult autres belles choses. Ainsi par exemple un auvent qui laisse passer la lumière mais pas la pluie. Il ne reste plus qu'à admirer cela. 300 | | Ne pas se laisser avoir par l'aspect gris. Le traitement de la face inférieur du verre, fait pour disperser le reflet. Si il supprime la transparence, ne change rien à la transmission lumineuse du verre. Qui reste du verre POUR INSTALLATION SOLAIRE THERMIQUE, soit du verre solaire PAUVRE EN FER. Sa transmission est supérieure à celle d'un verre ordinaire. Bien sûr, si vous voulez à la fois un verre trempé et de 4mm et pauvre en fer et transparent et en petites quantités vous pouvez le commander directement à votre verrier. On vous laisse tomber de votre chaise à la lecture de la facture. 305 | | Un bien joli détail, qui normalement ne devrait pas tomber dans l'oeil d'un ferblantier aveugle qui connait son métier. 310 | | Dito 315 | | Dito 320 | | Dito 325 | | Et le dernier détail qui tue. 330 | | Vue de l'auvent sur le côté. Simple et beau. 335 | | Dans la vie, il y a deux catégories : ceux qui ont un système à énergie renouvelable accessible localement pour un bâtiment qui ne consomme quasi rien, et ceux qui quémandent - même s'ils se la jouent "modernes" et "de leur temps", un esclave habillé mode reste un esclave - aux grands de ce monde du mazout ou du nucléaire pour vivre dans leurs gouffres à énergie. M. Carron appartient à la première catégorie. Son poêle est le système principal de chauffage de la maison, car sa maison est tellement isolée qu'elle n'à PAS BESOIN DE CHAUFFAGE CENTRAL. Economie : chauffage au sol, chaudière à mazout, citerne à mazout, contrôle brûleur, contrôle citerne... etc. On vous laisse faire le calcul.
Ah oui, M. Carron a fait son bâtiment en 2003. A cette époque, le mazout était à 40 centimes le litre et il était bien facile et crétin de se gausser de solutions comme celles de M. Carron. Nous sommes à présent en 2007 et il est à... et nous l'avons tous bien profond. Merci de votre attention. 999 |
|