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Schuler Anti-Obsolescence (1630 Bulle) 36m2 ECS & appoint chauffage,rénovation



Obtenir des données de la réalité est un travail de fourmi, mais qui paie sur le long terme. Ici comme c'est souvent le cas, cet autoconstructeur ne nous avait plus donné de nouvelles depuis le 17.01.2007 où nous avions fait le PV de son installation. "Pas de nouvelles bonnes nouvelles" dit le dicton, et c'était le cas ; elle avait depuis tournée comme une horloge, ne nécessitant aucun (aucun = rien = zéro) entretien. Or sur le mois de septembre/octobre le débit est tombé au niveau 1/3 de normal, occasionnant quelques stagnations. Un client commercial n'aurait probablement rien vu d'une part, et dans le cas contraire il n'aurait su quoi faire et donc aurait appelé un installateur, avec les résultats suivants

A : l'installateur est incapable d'intervenir, ou ne veut pas, et produit la phrase typique de la LFTV (Loi du Faut Tour Virer): "c'est dépassé tout cela il faut mettre une pompe à chaleur et du photovoltaïque". Coût minimal : 40'000.- pour assainir l'installation et mettre une PAC et minimum 20'000.- de photovoltaïque pour atteindre la production de chaleur utile annuelle via la PAC (avec prise en compte que l'été il y a surproduction qui ne peut servir, comme pour le thermique). Et une tonne de ressources/métaux et une installation qui fonctionnait gaspillées.

B : un installateur intervient mais il y a surintervention. Il remplace tout le groupe hydraulique et d'autres choses comme le vase d'expansion, quand bien même ce ne serait pas nécessaire. On peut invoquer l'incompétence comme cause et on ne sera pas nécessairement faux. Mais même si c'est cela, c'est une incompétence qui rapport vu qu'elle permet de vendre du matos, et d'accumuler les heures. Et pour ce qui et du résultat. Et bien, on peut toujours espérer comme un garagiste qui remplace tout le moteur dès qu'il y a problème, que cela réglera le problème même s'il ne sait pas et n'est pas capable de savoir pourquoi. Coût : entre 2 et 5'000.- suivant le zèle à balancer du matos à la benne et à compter des heures de travail non nécessaire.

C (probabilité très faible, car nous sommes peu nombreux, ne voulons pas perdre notre vie à la gagner, et réfléchir et bien travailler prend du temps, ce qui d'ailleurs fait partie de la satisfaction à faire encore un travail qui a du sens) : l'installateur est Sebasol. Intervention identique à celle de l'autoconstrudcteur ; utilisation des vis de rappel installées jadis pour permettre l'entretien et la sortie/réintroduction d'éléments du circuit, examen de ces éléments, trouver la cause, changer la pièces défectueuse (ici un clapet anti-thermosiphon bouché), remettre l'élément dans le circuit,remettre le liquide, purger, et c'est reparti. Le nombre d'heures ? L'autoconstructeur a fait cela en 8 heures. Donc si l'installateur fait autant d'heures, ce qui n'est de loin pas dit car il a plus de pratique, coùt : 1'000.- dont 100.- très surestimés (pour un clapet et deux vis de rappel !) de matériel.

Sachant que le coût à neuf de l'installation serait en clef-en-main de l'ordre de 45'000.- avec la batterie/le système de stockage inclus (qu'on appelle accumulateur, et qui sert aussi à faire l'eau chaude sanitaire, la charge chaudière et la distribution du chauffage, au contraire d'une batterie qui stocke de l'électricité et ne sait rien faire d'autre)cela nous mettrait sur 12 ans l'entretien à 5000.-/an (60'000/12) soit 11%/an (du coût initial de 45'000.-) dans le cas A, 150 à 400.-/an soit 3 pour mille à 1% dans le cas B, 80.-/an ou 2 pour mille dans le cas C.

Ici l'autoconstructeur a téléphoné au centre régional pour rafraichir ses notions vieilles de 12 ans. Une stratégie d'intervention a été convenue par oral, sans aucune paperasse et aucun délire d'expert, qu'il a appliquée et avec laquelle il a ainsi remis les choses d'aplomb. Il en a eu pour 75.- de matériel. En soit c'est cher pour un clapet et deux vis de rappel, mais acheter au détail chez un quincailler à son prix : c'est pour vous dépanner ainsi instantanément qu'il paie une boutique et un stock. Au vu de la vitesse d'intervention que cela a permis (demandez à une "helpline" au Maroc ou avec des robots qui vous baladent, un bureau d'ingénieur prestigieux ou à un institut de résoudre ce problème et vous verrez combien de temps vous restez en rade avec votre installation !). Avec 0.- de travail, vu qu'il avait par définition les capacités pour le faire, cela fait donc des charges d'entretien de 6.- (six francs) par an ou encore 1.5 pour dix-mille du coût à neuf de l'installation.

Tout cela est à comparer avec un contrat d'entretien typique de chaudière ou de pompe à chaleur de l'ordre de 3-5% par an du coût à neuf. Et ni un éventuel abonnement souvent déguisé sous une taxe puissance ou une location (gaz, échangeur de chauffage à distance, location de compteur "intelligent" espion etc.), n'est compté à ce stade.

Sans compter qu'après 12 ans on est loin après le délai SIA pour défauts cachés, ce qui veut dire que le contrat d'entretien ne paierait probablement ni le matériel, ni les heures pour l'intervention. Pourquoi donc faire un contrat d'entretien dans ce cas ? Bonne question on vous remercie de l'avoir posée. Mais on peut vous donner leur réponse : 12 ans c'est vieux, tout ça c'est"obsolète", vaudrait mieux changer et ainsi vous auriez un nouveau contrat d'entretien tout neuf comme "cadeau bonux" à la pilule de vos dizaines de milliers de francs d'investissement pour remplacer quelque chose qui fonctionne.

Si ces calculs qui terrifieraient nos politiques par leur bon sens vous plaisent, merci de parler de nous autour de vous.


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