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Fanost (1012 Lausanne) 12m2 préchauffage ECS dans bâtiment Minergie de 3 appartements, construction à neuf



Une réalisation de Sergio Mazzone


Galerie

On voit quelque chose ? Non on voit rien. C'est pour montrer que justement on voit rien.
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Et là pas plus. Et depuis plus haut sur le chemin de Rovéréaz, à cause de la végétation on ne voit rien non plus.
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Ceci parce que les capteurs sont sur ces structures, avec une faible pente
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Devant la structure il y a du dégagmement
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Sous les structures il y a du contentement
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Dito
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C'est ainsi qu'ils sont les capteurs. Vous remarquez qu'il y a un ombrage du premier champ sur le second et du second sur le troisième. Ca a peu d'importance vu la pente et du fait que cela sera l'hiver et que les capteurs font du préchauffage ECS : l'hiver vu la pente c'est en effet essentiellement le diffus du ciel qui produit et pour le diffus il y a pas d'ombrage. En outre le solaire thermique, au contraire du photovoltaïque, n'est quasi pas sensible aux ombrages partiels : donc l'ombrage d'un champ derrière par le champ devant n'empêche pas le champ derrière de produire. En fait il n'empêche même pas le champ avant de produire vu que les deux champs sont en série. Cela ne serait pas le cas pour du photovoltaïque avec les deux champs de la même manière en série : l'ombrage sur le champ arrière empêcherait non seulement la production de ce champ, mais elle bloquerait aussi la production du champ avant. Aux autres saisons le soleil est suffisamment haut pour qu'il y ait pas d'ombrage. Enfin il y a un aspect non visible sur cette image : le champ non ombré tout devant fait 2x2 pour 6m2 et les deux champs derrière font du du 1x2 pour 3m2 chacun. C'est la 1/2 de la surface qui n'est donc jamais ombrée et non pas le 1/3.
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Détail champ avant
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On voit ça mieux ici
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Ensuite détails
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Idem
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Idem
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Idem
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Idem pour le système de lestage, ici original
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Détail
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Idem mais là problème, pas pour le thermique mais pour le photovoltaïque qu'on peut voir au sol juste à côté. Ce PV lui ne produit rien dès qu'il est ombré. Ca veut juste dire que ce PV a été mis là pour satisfaire à la législation qui oblige (2020) à mettre du PV pour qu'il couvre en théorie 20% des besoins d'électricité domestiques (pour le locatif SREx75[MJ/m2an]*0.2) en théorie. Et aussi on pense pour le bilan Minergie du bâtiment, où la production PV permet de réduire toujours en théorie l'apport d'électricité réseau qui compte double dans le bilan. Ce qui est faux: en énergie primaire non renouvelable elle devrait compter pour de l'ordre de 3.5 en hiver, à cause des importations d'électricité fossile européenne. En fait depuis les années 90 le facteur 2 n'as pas changé. C'est un chiffre purement politique et scientifiquement inepte. Il sert à ne pas invalider les pompes à chaleur qui sinon serait à la peine pour le bilan Minergie vu que l'essentiel de leur consommation est en hiver là où le facteur est de l'ordre de 3.5. Ca veut aussi dire que personne, ni de l'Etat, ni de Minergie, n'est venu là regarder le placement de ces panneaux photovoltaïques (PV), qui entrent cependant dans les calculs de production annuelle PV de l'OFEN :-)
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Arrivée en chaufferie. On voit pas le solaire encore, qui est à gauche du monobloc de ventil, pas petit.
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Là on le voit
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On remarque qu'il y a un corps de chauffe électrique direct tout en bas du boiler, qui peut chauffer si il y a pas de soleil pour le solaire thermique (et donc aussi pour le PV) et si la PaC air-eau n'y arrive pas. Mais il devrait faire cela qu'en urgence dans ce cas et on voit pas le système de régulation - par exemple une sonde de captage de radiation extérieure - qui permettrait de savoir à la fois si ET la PaC n'y arrive pas ET il n'y a pas de lumière DONC à ce moment et à ce moment SEULEMENT le corps de chauffe électrique direct est enclenché. Nous n'avons rien vu et nous doutons que cette régulation existe. Cela fait entre par la grande porte le danger qu'on mette ON une fois ce corps de chauffe électrique et qu'on s'en occupe plus, ce qui le mettra ON pour toujours et ainsi neutralise fortement la production solaire thermique et aussi celle de la PaC. En effet s'il est allumé et sur une consigne ECS typique de disons 60°C l empêche le solaire thermique d'abord et la PaC ensuite de chauffer vu qu'il chauffe déjà tout le volume à cette température.
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Il fait juste 10kW...
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Et les deux points indiquent que lors de notre passage il est allumé. Ce qui ne veut pas encore dire qu'il est alimenté : le stotz dans le tableau électrique est peut-être sur OFF. On a pas été vérifier mais si ce n'est pas le cas, Goesgen est toute contente, vu ici elle transforme l'installation solaire thermique en un prétexte pour Minergie. Ce n'est pas la faute du solaire thermique mais de ce corps de chauffe qui
1) est mal placé dans le boiler (c'est la base pour les apprentis et les autoconstructeurs que de laisser au moins le 1/3 inférieur d'un boiler libre de toute charge autre que le solaire thermique pour que celui-ci puisse chauffer l'eau froide en priorité quand elle arrive). Cela veut aussi dire que ce n'est pas l'installateur Sebasol qui acheté/placé le boiler (chose vérifiée sur son offre), mais l'installateur de la PaC, qui a donc fait cela en s'en foutant du concept ECS global qui neutralise aussi sa PaC... L'architecte qui est responsable du concept global aurait du s'assurer de cela.
2) neutralise son COPa de 200 avec de l'électricité directe de COP 1 (et < 1 si le corps de chauffe est entartré). Tout cela n'a pas de conséquence si et seulement si l'alimentation électrique est neutralisée dans le tableau.
Cela veut dire qu'un contrôleur Minergie devrait vérifier cela et s'il voit que le corps de chauffe est alimenté il ne devrait pas donner le label. Mieux : il devrait faire soit
-> enlever le câble d'alimentation car nul ne peut garantir que une fois parti on aille pas remettre le stotz sur ON
-> faire déplacer le corps de chauffe au niveau 1/2 du boiler. Ce qui ici revient à dire qu'il faudrait changer le boiler.
On a signalé cela dans le PV et ensuite c'est de la responsabilité du DIREN ou de l'agence Minergie que de le lire. A priori comme pour le toit il n'y a eu aucun contrôle de l'înstallation car sinon on ne pense pas que cela aurait passé.

Note pour les cornucopiens fous : c'est pas les panneaux PVs sur les structures, à plat et pour certains ombrés, qui vont contribuer en hiver à l'alimentation significative du corps de chauffe électrique direct de COP <=1 ni de la PaC de COP 3. Avec un COP de 200 ils pourraient par contre alimenter l'installation solaire thermique.
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Groupe solaire. Quelque peu caché.
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Charge solaire en bas
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Charge PaC en haut. Au moins ça c'est juste.
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Sauf que ca part en haut non isolé et sans siphon et que c'est donc bouillant. Et donc des pertes continuelles. Mais Minergie n'est pas venu voir cela non plus :-)
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Ici il y a une 2-voies pour bloquer le thermosiphon. Très bien mais ca ne compense pas les tuyaux de la PaC ! Note : l'installateur Sebasol n'est pas responsable, c'est pas lui qui a installé la PaC. Il y a toutes les chances que s'il avait fait la remarque à l'installateur de la PaC qu'il faut 1) isoler les tuyaux et 2) faire les siphons, celui-ci l'envoie bouler. Ca aurait été au client/l'architecte d'imposer cela vu qu'il y va de leur intérêt.
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Le testo c'est beau. Ca permet de visualiser les dites pertes. Ici sur le tube de retour de la PaC. Note : n'utilisez PAS un testeur infrarouge sans coller de la toile isolante sur le tube à l'endroit que vous visez : le métal est sélectif et comme la plupart des testeurs et caméra cheap sont réglées sur une émissivité fixe de 95%, la mesure serait fausse.
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Idem mesure sur le tube d'arrivée depuis la PaC
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Avec des températures de perte évidemment supérieures
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Le VE solaire
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