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Hôme la Berallaz (1053 Cugy) 27m2 ECS&appoint chauffage avec végétalisation du champ solaire,rénovation



Une réalisation de Sergio Mazzone dans un hôme pour orphelins et enfants à parents en situation difficile. Multifonctionnelle, elle a en outre servi à mettre une couche théorique et pratique à un grand nombre d'apprentis. Cette installation recèle de nombreuses nouveautés, la plus marquante étant la végétalisation du champ, mais il y en a de plus visibles comme le treillis de protection des capteurs (à cause des enfants), et d'autres, invisibles sur la photo de présentation.

Réalisée courant 2005, elle a bien exigé de notre patience : il nous a fallu attendre une année que l'intégration florale réalisée par Mme Carole Roulier, paysagiste à Concise, sous les directives de Jean-Jacques Fivaz, architecte à Cossonay (bureau Hélium), donne son plein potentiel. Les problèmes techniques spécifiques n'auraient pas pu être résolus avec autant d'élégance et de satisfaction à l'aide d'une technique moins adaptable que la nôtre. A moins de payer très très cher un prestigieux bureau cela va sans dire...

Tout vient à point à qui sait attendre et le résultat en valait la peine. Nous vous convions donc à une visite chronologique (de mai 2005 à août 2006) de cette réalisation dont nous ne sommes pas peu fiers.


Galerie

Le bâtiment un jour de mars 2005, avant que nous n'intervenions. "La façade éternit s'exprime" pourrait-on dire, en empruntant un certain language.
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Dito l'image précédent, mais un peu plus bas. Il a avait quand même quelques plantes et cyprès pour sauver l'ensemble.
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Socle en préparation
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On passe tout de suite aux travaux. La structure de soutien est déjà montée et on pose les absorbeurs. On remarquera que le haut du champ arrive sous les tablettes de fenêtres. Les habitants ne perdent donc pas une miette de vue.
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Visser les profilés...
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Ajuster et braser les absorbeurs
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Petit pause à l'ombre des capteurs. Le soleil de mai cognait !
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Le champ est à présent posé, vue d'une séparation entre deux modules. Cette séparation, qui rend le champ moins compact, complique la construction et occasionne plus de travail (lignes à la pluie à protéger, plus de ferblanterie etc.), a été voulue pour permettre l'intégration florale qui viendra ensuite.
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Vue du champ depuis la droite
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Vue depuis la gauche, dans le soleil du soir
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Vue arrière gauche. Le support est en barre alu boulonnée. Pas le plus simple mais idéal pour apprendre aux apprentis à ne pas se rater avec les mesures et le niveau.
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Les enfants du hôme, ont eut eux aussi bien des choses à regarder une fois les ouvriers partis et l'outillage mis hors de portée. Un champ solaire thermique n'électrocute pas...
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A présent le voilà. On peut s'interroger sur la nécessité de ce treillis. Le verre est trempé et donc à l'épreuve de la grêle et du poids de la neige. On peut marcher dessus sans problème. Un choc avec un ballon ou quoi que ce soit de ce genre ne peut pas le briser, et s'il se brise de par un choc plus important (brique lancée dessus, grosse pierre etc. bref une malveillance et non un accident), c'est en milliers de morceaux. Ceux-ci, s'ils peuvent être coupants, ne sont pas dangereux comme ceux d'une vitre normale, qui se briserait en un nombre limité de morceaux susceptibles d'occasionner des blessures profondes. Dans le doute et vu qu'il s'agissait d'une nouveauté, un tel treillis a été posé pour ne pas prêter à la moindre critique quant à la sécurité des enfants (sans compter l'Effet Lefuneste : il y a des gens qui vivent de faire, et beaucoup qui ne sachant pas faire, vivent de critiquer ce que les autres font). Mais la recherche d'une solution élégante, permettant à la fois une compatibilité matériau et vibration et un montage/démontage simple en vue d'une inspection du champ ultérieure à mis à rude épreuve les neurones du centre régional.
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Parenthèse pour continuer sur ce sujet. L'expérience du camping de Cudrefin (se reporter à http://www.sebasol.info/realisations.asp?id=112) est intéressante. Cette installation solaire a été montée dans un grand camping qui compte entre 3000 et 6000 résidents l'été, donc un nombre important d'enfants. Le champ de 67.5m2 (45 verres!) part à raz du sol pour monter à une hauteur de 4m selon une pente de 35°. C'est une immense "plaque" à priori tentante pour les enfants, puisqu'elle permet de grimper pour peu qu'on soit doté de bonnes chaussures à semelles caoutchouc adhérentes. Or en face du champ il y a... la piscine des enfants. Suite à l'image suivante...
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A l'origine, toujours à Cudrefin donc, nous nous sommes posé la question de la sécurité avec les gens de la commune. Cette dernière a décidé, avant que de faire des travaux importants de type "Berallaz" (sauf que nous étions en 2003 et donc que les solutions qui ont du être développée pour cette installation n'existaient pas encore) de laisser les choses en l'état pour voir ce que cela donnerait.

Bilan en 2006 soit, en 3 ans de fonctionnement : les enfants ne s'intéressent pas à l'installation solaire. Personne ne va jouer dessus. Aucune remarque des parents, c'est comme s'ils ne la voyaient pas. En 3 ans, pas un dégât, pas une vitre brisée (pas même par malveillance de "bandes de jeunes" qui erreraient dans le camping). Pour une vue de l'installation de Cudrefin, cf. http://www.sebasol.info/realisations.asp?id=112. Fin de la parenthèse.
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Cette photo montre comment la végération a été implantée, ici entre les modules. Des fils inox (super qualité, très luxe suisse...) permettent aux vrilles de monter entre les modules. Le sac plastique protège la plante qui est encore fragile. Le comportement des vrilles entre les deux modules thermique était un grand sujet d'interrogation : allaient elles supporter la chaleur dégagé de part et d'autre par les capteurs ? Toute la plante allait-elle sécher sur pied ? Et ceci d'autant plus que ces capteurs seraient vidangés l'été, soit en surchauffe perpétuelle. La paysagiste était aussi dubitative que nous. Des plantes résistantes furent sélectionnées, mais les plus résistantes ne sont pas nécessairement les plus belles... Les dés furent jetés. Le verdict serait rendu dans plus d'une année.
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Vue sur le côté. Ici aussi des cables inox permettent aux vrilles de monter à l'assaut des capteurs.
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Cette image et les 5 suivantes montre l'aspect qu'avait l'installation solaire en août 06, soit la fameuse année plus tard. Les plantes se sont bien accrochée et ça commence à "péter de partout"
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Vue du centre ou les fils laissés entre les champs ont à présent été complètement "colonisés ", attestant de la réussite du concept de la paysagiste. Une chose intéressante à voir, c'est que les plantes qui entourent le champ solaire n'ont pas besoin qu'on les "discipline" : elles ne vont pas ramper sur les vitres. Nous avions pensé tout d'abord que le concierge devrait jouer du sécateur pour empêcher les plantes de s'accrocher au treillis de protection, mais il n'en est rien. C'est la chaleur de la vitre du champs solaire (autour de 60-80°C) l'été qui désseche les végétaux. La plupart de ces derniers s'écartent donc d'instinct.
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Les seuls ombrages non permanent sont dus à des fleurs qui poussent devant. En été, ces ombrages sont de peu d'importance pour une installation solaire ECS & appoint chauffage vu qu'un tel type d'installation est de toute manière en surproduction en cette saison.
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Autre vue.
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Vue du côté, aussi colonisé.
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Dito. Oui, il faut revoir ses poncifs en matière d'aspect d'une installation solaire.
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Une photo de famille devant le champ terminé vers fin juin 2005. Tout cela est déjà pas mal, mais des esprits chagrins pourraient malgré tout critiquer encore...
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