Centres régionaux
 

 Accueil  Que faisons-nous ?  Réalisations  L'équipe  Installateurs  Apprentis  Parrains  Revue de presse  Forum  Contactez-nous  Liens 
Dulex (1854 Leysin) 36m2 ECS et appoint chauffage en deux champs sur support, construction à neuf



Le nouvel exploit ! Une installation de 36m2 dans un bâtiment entièrement chauffé aux énergies renouvelables, montée sur deux supports, également autoconstruits. Selon les premiers relevés, par sa consommation, la performance de ce bâtiment est plus proche du Label Que Vous Savez en -P que simple.

Le propriétaire s'est heurté pour sa construction à des difficultés d'ordre... administratives. Le permis de construire avait été délivré et l'installation solaire allait être posée en un seul champ, ce qui était rationnel. Mais M. Dulex a commis l'imprudence de déplacer légèrement son champ par rapport à l'emplacement prévu. Le malheureux ! Cela a déclenché un terrible Effet Lefuneste qui avait pourtant été évité jusque là. L'Effet Lefuneste est une loi plus spécifique que celle de Murphy mais pas moins redoutable. De part cette loi, tout Achille Talon propriétaire possède dans son voisinage un ou plusieurs Lefunestes avec vue sur son terrain, qui passent leurs journées à lorgner dessus et s'opposent par principe à toute modification. Il ne faut pas confondre l'Effet Lefuneste avec des oppositions plus générales qui prennent source dans les réglementations publiques, lois de l'Aménagement du Territoire, groupes de défense de l'environnement, voire associations qui professent une phobie particulière (pas de chiens, pas de nains de jardins, pas d'installations solaires etc). La source de l'Effet Lefuneste est l'errement humain individuel. Par contre ses conséquences sont générales et peuvent même déclencher d'autres effets nocifs, comme par exemple l'Effet J'en Vis. Mais nous vous parlerons de cet effet une autre fois... Ce qui est important c'est de répéter encore et toujours qu'en matière de construction toute modification au permis de construire doit être entérinée par écrit.

Pour revenir à M. Dulex, il a été contraint à démonter son support déjà construit et à le remonter en deux parties. Dans le marché classique, une telle exigence aurait probablement eu pour conséquence de tuer le projet, au vu des surcoûts hors devis générés. Mais pas ce cas, où l'autoconstruction a de nouveau fait preuve de sa vitalité, aidée en cela par des corps de métiers locaux coopératifs. Malgré les surcoûts occasionnés, le coût final se situe autour de 800.- le m2 fini, c-à-d pour l'installation complète avec l'accumulateur dont le prix n'est pas partagé avec les autres agents énergétiques, le travail des corps de métiers, et les deux supports !

2015 : ce qu'il y a de bien avec les archives, c'est que si on se donne la peine de les remplir, on a accès aux faits. Jean-Pierre Dulex a participé aux Journées du Soleil 2006, ça fait donc 10 ans. Depuis ces 10 ans, son installation solaire a tourné comme une horloge avec quasi aucun entretien. La consommation annuelle est à présent établie avec des chiffres en béton : 3.5 stères de bois par an, 2/3 feuillu, 1/3 résineux, soit en moyenne 1'800 kWh par stère, donc 6'300 kWh par an, pour 342 m2 chauffés, soit donc 18.5 kWh/m2 an, allez disons 20 avec le four à pizzas soit les 2/3 DE LA NORME QUE TOUT LE MONDE CONNAIT MAIS QU'ON A PAS LE DROIT DE CITER, en -P. Et inutile de dire que le bâtiment n'a pas de ventil high-tech à problèmes au prix bonbon, ni le moindre label.

Les calculs économiques avaient été calculés au départ sur la base de simulations, mais on peut à présent les ajuster avec les données sur 10 ans.

Coût en 2006 : 29'900.- TTC avec le support et toutes sortes d'ennuis additionnels, soit 830.-/m2 (actuellement on serait en autoconstruction plutôt autour de 650.-/m2 pour ce projet, voir les Tuffarolo-Rettig, aussi à Leysin). A l'époque, les subventions étaient de 300.-/m2 donc, coût net après subventions 19'100.-, puis coût restant après remise d'impôt environ 13'400.- et à cela il convient d'enlever les moins-values pour un stock combiné nécessaire pour l'ECS et l'appoint hydro (alors sur l'hypocauste, à présent un poêle), soit un accumulateur de chauffage,bien sûr d'un volume inférieur à 3930L, et un chauffe-eau ECS en inox, avec les vases d'expansion et toute la configuration. En clef-en-main, au minimum 10'000.- qu'il aurait fallu débourser quand même. Donc prix final en 2006 : 3'400.-

A présent qu'est ce que cela économise ? Archives on vous aime, un formulaire Du Label Qu'Il Est Interdit De Citer de l'époque fait figurer 226 MJ/m2 an de chauffage, soit 21'658 kWh/an, et 5202 kWh/an d'ECS, donc total de 26'860 kWh/an environ. Ce qui faisait 77 kWh/m2 an, soit 7.7L de mazout/m2 an, bien au-delà de l'exigence minimale du Label Qu'Il Est Interdit De Citer. Et qu'est-ce qu'on a ? 6'300 kWh/an, de la réalité car mesurés. Donc différence 20'000 kWh/an environ. Si on divise cela par 36m2, cela fait une production solaire équivalente de 550 kWh/m2 an, de l'ordre de +50% sur les simulations. 20'000 kWh/an à 1'800 kWh mélangés font 11 stères. Au prix de 150.- la stère ca fait 1'650.- économisés par an. Ce qui fait donc un temps de retour de 2 ans. Donc en 2008 l'installation était payée et depuis (= pour archive à futur, en 2015, pour plus tard étendre le calcul) elle a rapporté 11'500.- Coût du kWh produit : 3'400.-/(20*20'000) = 0.0085 soit 0.85 centimes soit l'équivalent d'une chaleur mazout produite à 8.5 centimes le litre de mazout, prix du mazout, charges d'entretien de la chaudière et citerne à mazout, et amortissement de la chaldière à mazout inclus. Le ramonage étant considéré le même dans les 2 cas, on ne l'a pas inclus ni d'un côté, ni de l'autre.

Fiche technique

Les propriétaires
Elle : biologiste.
Lui : enseignant.

Type de l'installation
Installation solaire ECS et chauffage stratifiée low flow sur 2 niveaux avec appoint bois. En 2003 celui-ci était un échangeur air-eau sur cheminée hypocauste. Depuis la cheminée est restée et sert d'appoint secondaire et l'échangeur air-eau a été abandonné en 2007-2008, après des années à se tirer les cheveux à son sujet. C'était prévisible : l'air est un très mauvais caloporteur et il faut soit des débits, soit des différences de température importantes pour transporter/échanger assez de puissance. Alors que l'eau c'est tout le contraire. Les différences de capacité calorifiques et donc de débits des deux caloporteurs, alliés à la puissance variable du feu du début à la fin de la combustion, n'a jamais permis d'ajustement efficace malgré l'électronique. Le système était une shadokerie qui n'a jamais fonctionné, et en 2007 il a été supprimé. Depuis, comme tout ce qui se fait à présent par les autoconstructeurs en terme d'appoint bois, il a été remplacé par un poêle hydro de rendement 80%+ et part dans l'eau 70%+, avec dix fois moins d'électronique pour l'opérer, et qui donne satisfaction.

Accumulateur
Jenni 3930 litres à deux registres-avec boiler ECS inox interne de 160 litres.
Isolation 18 cm laine de verre. Protection treillis.
Echangeur de chaleur de 24+36 m pour 6.4 m2.
Groupe de sécurité.
Qualité suisse garanti 10 ans.

Régulation/cpt de chaleur
Jenni Energietechnik Minicontrol
Débitmètre à impulsion WEM15 RE1 + doigts de gants et sondes.
Compteur de chaleur externe.
Vanne trois voies de stratification.

Circulateur
PAW 25-60.

Vase d'expansion
Reflex type N, 110 litres.

Capteurs
K6 Sélectif, test de qualité SPF172, 36 m2, low-flow
Intégration en support alu sur plot bétons dans terrain.
Ferblanterie périphérique cuivre.

Circuit solaire
Cuivre DN22
Antigel Motorex Glythermin GP42. Proportion 50% pour –33°C
Isolation coquilles Vetroflex alu 30mm et Armaflex HT 25mm dans terrain

Circuit ECS
Mitigeur thermostatique.

Circuit Chauffage
Chauffage au sol basse température + chauffage radiatif au rez (hypocauste).

Production
Simulée Polysun : ~14’500 kWh/an. Mesurée : 20'000 kWh/an indirectement via le bois économisé.

Coût hors subventions
En valeur brute : ~29’300.-, supports, connexion ECS, connexion chauffage, ferblanterie, licence TVA et RPLP compris.

Coût après subventions et moins-values
3’400.- car toute la configuration stock et ECS est nécessaire à la chaudière (ici à bois).

Coût du kWh utile
Durée de vie 20 ans, simulé : 4.8 centimes. En réalité, 0.85 centimes.

Si l'on veut comparer ce coût avec le coût du kWh utile produit par une installation à énergie fossile, il importe de prendre en compte le coût du combustible fossile plus celui de l'installation plus celui des charges annuelles (raccordement, entretien, ramonage etc.) et de savoir en outre que, de manière générale, la durée de vie d'un système fossile actuel est de l'ordre de 15 ans, et non 20 ans ou d'avantage pour un système solaire.

Exemple pour chaudière à mazout ; investissement 20'000.-, ramonage 150.-/an, contrat d'entretien 700.-/an, coût de l'argent zéro, problèmes sur 15 ans ZERO parce qu'on bons avec les dinosaures mais comptez dessus et buvez de l'eau, entretien citerne ZERO idem, électricité brûleur, ventilateur etc. zéro, mazout 2000L par an qui valent 20'000 kWh, à 50 centimes le litre à l'achat au détail, ce qui n'est pas le cas en 2017, mais on est bons pour les dinosaures on vous dit. Résultat (on vous fait le calcul comme ça vous apprenez) : (20000+15*150+15*700+0+0+0+0+15*2000*0.5)/(15*20000) = 0.159 soit 16 centimes.


Mise à jour avril 2017

Entre 2002 et 2016 : ajouté 6 fois du gylcol environ 50 litres au total pour environ 462 francs. Il y avait des pertes assez conséquentes dans la partie souterraine entre les deux champs réalisée avec des matériaux non Sebasol en 2002.

Note du Centre Régional. Ce matériel avait été signalé lors du PV originel. Ces frais ne sont pas à impliquer à Sebasol. Il est certain qu’avec des brasages ou des filassages low-tech il n’y aurait pas eu ces fuites. Ensuite, une fois attesté que ça fuyait, c’est la flemme qui a fait le reste : il valait mieux trainer des années à remplacer du glycol qu’à vidanger, virer le matos et fixer le problème une fois pour toutes. Ca donne une idée par contre des frais qu’il doit y avoir sur certains systèmes commerciaux, quand les installateurs viennent remplacer du glycol année après année parce qu’ils ont laissé des fuites, et les gens savent même pas que c’est en fait de leur faute : ils croient que c’est normal de remettre du glycol à intervalles réguliers, un peu comme l’eau ou l’huile dans une voiture. Une méthode pour faire pour transformer l’incompétence en service après-vente, en quelque sorte. On appellerait parait-il cela de la Création De Valeur et ce serait bien vu que ça fait augmenter le PIB.

Juillet 2008 : démontage de l’échangeur de chaleur Air/Eau en cave et remplacement par un poêle hydro normatherm SolCourant de18.9 kW dont 13.5 kW pour le circuit d’eau et 5.4 kW dans la pièce. Monté sans réglage de la température de retour d’eau du boillon, de l’eau très froide est donc envoyée dans le poêle, la régulation étant assurée par un thermostat dans les 70 litres d’eau du poêle qui allume le circulateur quand l’eau est à plus de 70°C et le réteint en dessous. Prix total achat, livraison, installation avec Hengartner 3000 SFR.

Note du Centre Régional : une « méthode » pour maintenir la température dans le poêle qui va faire, soit penduler celui-ci si le débit est trop élevé au circulateur, soit accroitre le faire fonctionner à trop haute température et accroitre la part dans l’air au détriment de la part dans l’eau. C’est comme ça quand on pose des trucs sans faire les cours avancés Sebasol :-)

En 2004 et 2011 changé à chaque fois une vitre cassée durant l’hiver. Coût ???

Note du Centre Régional : on ne comprend pas bien ces termes 'un verre par année'. C'est pour nous l'indice d'une compulsion à utiliser la pelle à neige. il ne faut pas toucher les verres solaires l’hiver avec un objet dur ou leur faire des chocs. Les contraintes sur le verre trempé sont beaucoup plus fortes quand il est froid (agitation moléculaire et donc plasticité réduite). Ce caractère concerne tous les verres trempés ie aussi ceux photovoltaïques. La neige s’enlève de fait avec un balais normal ou de riz et non une pelle. Tout autoconstructeur qui explose ses verres avec une pelle à neige l’hiver reçoit la Médaille de la Pelle à Neige. Le prix d’un verre de remplacement est absolument top secret, on en achète 22 TONNES à la fois pas pour rien. Il est juste au minimum 5x moindre que celui d’un verre trempé pauvre en fer homologué DIN si vous deviez le faire faire. Notez qu’on a dit « au minimum ». On espère que vous comprenez le concept mathématique d’inégalité, pratique pour donner une info sans la donner de manière précise.

Septembre 2016 : remise à jour de l’installation : changement des anciennes sondes par des actuelles PT1000, une régulation Sora, un nouveau circulateur, changement de la partie souterraine entre les deux champs, donc 1 torche cuivre DN22 et de l’Armaflex etc pour 552 SFR (facturé par Sebasol VS)

A noter qu’en avril 2017 la pression n’a plus bougé depuis plus de 6 mois ce qui n’était jamais arrivé auparavant, l’étanchéité est donc enfin parfaite !

Note du Centre régional : l’installation fonctionnant, le circulateur et la régul et les sondes sont une amélioration et non une réparation. Le reste est une réparation, mais qui n’aurait pas du avoir lieu si les choses auraient été faites juste dès le départ. Si néanmoins on reporte la mise à niveau comme de l’entretien alors cela fait environ 400.- TTC, répartis sur 15 ans soit 27.- par an. Divisés par les 29'300.- de valeur brute de l’installation ils font des charges d’entretien de 0.9 ‰ (zéro virgule neuf POUR MILLE) par an.

Pour bien faire rentrer l’ordre de grandeur dans les crânes, signalons qu’un contrat d’entretien de 700.- HT par an et un ramonage de 150.- HT par an pour une chaudière à mazout à 20'000.- HT font du 4.2% (quatre point deux POUR CENT) par an. Un onduleur à 3'000.- HT qui pête tous les 7 ans sur une installation PV de 3 kWc à 12'000.- HT, c’est du 3.5% (trois point cinq POUR CENT) par an, sans compter les charges comme la location du compteur électrique etc. Un contrat d’entretien de 1’180.- HT les 5 premières années et 1760.- HT les cinq suivantes et ensuite ils entrent plus en matière (ce qui dit bien la confiance qu’ils ont dans leurs machines… Conditions Groupe E 2016) soit en moyenne 1470.- par an sur une PAC à air à 30'000.- c’est du 4.9% (quatre point neuf POUR CENT), et on ne prends pas en compte les autres charges.

Et pour finir, la remise à niveau de 400.- à consisté à remplacer entre autre un circulateur qui bouffait 80W par un qui en bouffe à présent 20. A 2000h de fonctionnement annuel et sur 15 ans, ca fait 1800 kWh d’économisés et à 20cts gentils le kWh d'électricité de jour ca fait 360.- ce qui veut dire que la dépense est remboursée.

Et dire qu’on dit encore que le solaire thermique c’est cher.

Projet 2017 remplacement du poêlle hydro de 2008 par un poêlle mixte bois/pellet autrichien de marque SHT Vario Acqua en collaboration avec Sebasol Valais.

Note du Centre régional : on peut pas dire d’avance si ce sera mieux… :-)


Galerie

Vue générale. 24 capteurs en 8 lignes de 3 capteurs en série. L'effet latéral semble acceptable mais à notre avis, vu de face, c'est moins beau que s'il n'y avait qu'un seul champ... D'ici quelques temps, de la végétation camouflera entièrement les lieux depuis l'arrière, ce qui rendra impossible de savoir s'il y a un champ ou deux ! Grandeur et misère des conceptions esthétiques…
 5
Jean-Pierre Dulex et son oeuvre. Notez qu'il s'est cassé le bras, non sur son installation solaire, mais à vélo!
 10
Détail arrière. On remarque que les lignes doivent encore être isolées. La ferblanterie, trop courte pour permettre la protection des lignes, devra être reprise par l'artisan.
 15
Détail de la purge du champ arrière. Nota : le montage en deux champs, s'il crée des difficultés d'ordre hydrauliques (plus de lignes dans le sol, plus de purges etc.), a l'avantage de permettre la couverture d'un champ en été. On transforme ainsi un champ ECS+Chauffage en champ ECS simple et on s'évite la pose d'un radiateur de surchauffe ou la décharge nocturne de l'accu.
 20
Champ du dessous. Départ des lignes dans le sol pour passer vers le champ du dessus. Isolation Armaflex HT hydrofuge dans tuyau PE flexible. On remarque que la purge a été oubliée.
 25
Faux jour obtenu par prise nocturne avec un grand temps d'obturation.
 30
Accumulateur Jenni Energietechnik de 3930 litres, deux échangeurs pour 6m2 de surface, stratification solaire sur deux niveau, isolation 160mm. Le vase d'expansion du solaire est le petit rouge en haut à gauche, qui fait quand même 110 litres. Le gros en bas à gauche est celui de l'accumulateur lui-même (entre 20 et 90°C, 3930 litres dilatent de 7%, calculer le volume que cela fait !). Les lignes isolées Vétroflex alu 30mm au centre sont le solaire et l'eau chaude sanitaire, oeuvre de M. Dulex (les angles sont mal isolés, détail qui devront être repris). Les lignes 'isolées' léger léger à gauche et à droite sont l'oeuvre du sanitaire. Elles vont à l'échangeur air-eau installé sur la cheminée hypocauste d'un côté. Au chauffage au sol de l'autre côté.
 35
Régulation Jenni Energietechnik, qui règle la stratification 2 niveaux et la décharge nocturne en cas de surchauffe.
 40
Attention cet appareil n'est plus en service.
C'était sensé être un échangeur air-eau. Les gros tubes sont du côté de l'air, les petits du côté de l'eau. Il devait envoyer une partie de la chaleur du bois issue de la cheminée hypocauste dans l'accumulateur, pour l'eau chaude sanitaire et éventuellement le chauffage des étages via le chauffage au sol. C'était du moins ce que ça devait faire en théorie. En pratique, cela n'a jamais bien marché (quand ça marchait !), malgré l'électronique. Après 4 ans à se faire des cheveux blancs, l'autoconstructeur l'a mis HS et s'est équipé d'un poêle hydro puissant, qui depuis joue son rôle d'appoint à satisfaction avec... une vanne mélangeuse et un thermostat :-)
 45
Cheminée hypocauste, avec four à pizza à droite. Magnifique travail. Tout le mur à gauche de la cheminée joue le rôle de masse d'accumulation.
 50
Escalier. Beau travail des corps de métiers.
 55
Vue intérieure.
 60
Dehors, dans la brume du petit matin (le plafond nuageux est descendu dans la nuit), une bien étrange chèvre...
 65
... la mascotte de la maison. Magnifique travail d'un artiste local.
 70
Avril 2017, mois froid après mars chaud, et givre un peu partout. Et des cirstaux magnifiques sur les capteurs solaires au matin. Qui n'empêchent en rien le bon fonctionnement de l'installation !
 100
Dito
 105
Dito
 110
Dito
 120


Copyright © 2024 Sebasol. All rights reserved.