 |  |  |
| Voici le champ photovoltaïque. Comme on peut le voir, c'est le système classique de racks apposés sur les tuiles et moche comme tout. Note importante : les vendeurs font souvent la promotion de ce genre de système avec l'argumentaire qu'on ne touche pas à la toiture et donc qu'on a pas de problèmes d'étanchéité. Outre le fait que de placer une couverture de toiture sur une couverture de toiture est faire le travail deux fois et donc est en toute logique, idiot en soi, ce n'est pas vrai qu'on a pas de problème. Les tuiles de toiture sont soumises aux intempéries, changement de température, glace l'hiver etc. Elles vieillissent, deviennent poreuses, fendent. Dans le cas ou elles sont accessibles, on monte sur le toit et on change la tuile. Mais dans ce cas, si une tuile fend sous le champ photovoltaïque et qu'il y a de ce fait des infiltrations, non seulement on ne peut PLUS LE VOIR mais en plus il n'est PLUS POSSIBLE DE L'ATTEINDRE ou de la changer. A moins de .... DéMONTER TOUT LE CHAMP PHOTOVOLTAIQUE. C'est pourtant pas compliqué, le bon sens... 10 | | Toujours au chapitre des infiltrations. Imaginez qu'il y ait de grosses chutes de neige. Il va donc y avoir accumulation de neige en sommet de champ PV. Au redoux, cette accumulation va faire une masse de neige mouillée en train de plus ou moins bien fondre (la neige, c'est de la glace, la glace, ca fond pas vite) qui va se tasser d'avantage contre et sous les panneaux PV, avec une grosse probabilité d'infiltration d'eau entre tuiles. La nuit venue, cette masse d'eau et de neige va geler, avec comme conséquence une plus grande probabilité de fendre des tuiles. Ceci, n'importe quel ferblantier apte de son métier est capable de le dire et de le faire remarque au vendeur des panneaux. Mais si le but du vendeur de panneaux c'est juste de vendre les panneaux, il est clair qu'on est mal parti. Quand on dit qu'il faut des BONS GENERALISTES dans la profession, on sait de quoi on parle. 15 | | Et voici le montage sur-mesure qu'il a fallu faire pour se mettre à niveau du PV. Il a fallu le faire SUR MESURE : on aurait pas été sauvés par des capteurs boite industriels, car cela aurait été un hasard miraculeux qu'une fois fixés en apposé, ils soient au même niveau et assurent la continuité de l'écoulement sur le PV. Il aurait donc aussi fallu ajuster la hauteur des boites, et comme les gens chargés de poser les boites n'auraient justement pas été aptes à les ajuster, ils auraient probablement apposé les boites sans se poser plus de questions (c'est justement ça, la différence entre un installateur et un manoeuvre), et bonjour les ennuis. 20 | | Ici on peut voir que le fond du champ thermique a été ajusté finement pour que l'espace entre lui et le champ PV soit minimal. 25 | | En particulier, l'eau amenée par les profils alu est déversée sur les panneaux PVs. 30 | | Derrière, le raccord à la cheminée. Remarquez que, du fait que le champ est apposé, le problème de l'accumulation de la neige derrière et de la non-accessibilité des tuiles est exactement le même que pour le PV. Les contraintes que posent l'apposé ne sont donc pas propre au photovoltaïque, mais à l'apposé en tant que tel comme technique de mise en place des capteurs. 35 | | Descente en cave. Vue du boiler. 50 | | Et à gauche, la chaudière à mazout. Aimable fossile dont, s'il est arrêté pendant l'été, on peut espérer que l'arrêt va permettre une économie additionnelle au moins égale à la production des capteurs cf. http://www.sebasol.info/realisations.asp?id=402 55 | | Vue du groupe hydraulique. Le mitigeur, entre vannes d'isolation, peut être facilement changé ou examiné. 60 | | Arrivée des lignes 65 | | Zoom sur le mitigeur. La ligne chaude n'est pas isolée et va vers le bas : siphon anti-thermosiphon 70 | | Vase d'expansion. Là il est difficile de savoir si l'électrac dessous a été placée après ou avant. Quoi qu'il en soit, le placement de ce VE n'est pas heureux, car il implique le risque que de l'eau coule sur l'appareillage électrique dessous. 75 | | Siphon anti-thermosiphon sur le départ du VE 80 |
|