| On commence par en bas, avec une vue générale du boiler. On peut voir le mitigeur, le piquage froid du mitigeur, et le compteur d'eau froide avant le piquage, imposé par le canton de Genève pour l'octroi des subventions 10 |
| Zoom sur le piquage mitigeur. On voit que le compteur d'eau froide est en amont. Cet emplacement est aussi imposé par le ScanE. 15 |
| Mitigation. On peut remarquer que les tuyaux après le mitigeur ne sont pas encore isolés. La ligne chaude a un petit siphon non isolé. OK 20 |
| A la vue des trois premières images ont peut se demander ou est le groupe hydraulique : de l'autre côté du mur. Il y a en outre quelque chose d'intéressant : le petit boitier gris est un thermostat et on voit qu'îl y a une vanne 3-voies qui donne sur un radiateur. 30 |
| Vue du vase d'expansion avec le siphon 35 |
| Et zoom sur le radiateurs.
L'eau solaire arrive du toit par la ligne noire qui provient de la gauche du groupe (vanne rouge deux photos plus haut). Elle va soit vers le radiateur à gauche, soit vers la vanne 3-voies en bas.
Celle ci, soit recoit directement cette eau solaire par en-dessus. Cette eau ne passe alors pas par le radiateur. Soit elle recoit par en-dessous l'eau solaire qui est passés par le radiateur.
Enfin, d'où qu'elle vienne (sortie AB) l'eau remonte et traverse la paroi vers le chauffe-eau de l'autre côté. On voit la purge. Donc
Soit l'eau ne passe pas par le radiateur et fait à ce moment de l'ECS standard. Soit l'eau passe d'abord par le radiateur et par le chauffe-eau ECS ensuite.
C'est le thermostat sur la température retour (ligne à côté, avec le débitmètre numérique) qui décide. Si l'eau de retour est suffisamment chaude, cela veut dire que l'ECS du chauffe-eau est suffisamment chaude, et à ce moment le thermostat tourne la vanne pour que l'eau solaire passe par le radiateur. Ce dernier agit donc comme dissipateur en ligne sur la ligne solaire. Il chauffe la pièce, mais refroidit l'eau solaire qui peut être à ce moment plus chaude ou plus froide que l'ECS du chauffe-eau (suivant la puissance solaire dehors, la température d'arrivée de l'eau solaire et la température dans la pièce, qui va déterminer la dissipation du radiateur). Si elle est plus chaude, ca charge quand même, mais moins. Si elle est plus froide, ca refroidit le chauffe-eau. L'eau sort alors plus froide du chauffe-eau et à un moment donné sa température passe en-dessous de la consigne du thermostat et la vanne 3-voies retourne en position normale pour une charge directe du chauffe-eau.
Le système agit donc et à la fois comme radiateur d'appoint et comme radiateur de surchauffe. L'occupant détermine sa stratégie en règlant le thermostat (par exemple, bas en cas d'absence, haut en cas de présence en mauvaise saison, moyen en cas de présence en belle-saison etc.). Cette application futée que vous ne trouverez pas dans un kit a déjà été décrit de nombreuses fois dans de nombreuses autres réalisations, et nous vous invitons à un peu fouiller dans les galeries si vous voulez d'autres exemples. 40 |
| Vue extérieure, il faisait gris ce jour-là 100 |
| Le champ est un 1x4 110 |
| intégré sur tuiles mécaniques 115 |
| Un grand classique 120 |
| Ferblanterie de derrière 125 |
| De devant, avec les points à vérifier que les apprentis doivent apprendre par coeur : profil hors de la ferblanterie, chanfrein pour la goutte tombante, goutte tombante, joint silicone, couloir et.. 130 |
| ... joint U pour empècher le contact du cuivre et de l'alu, erreur de base que de plus en plus de ferblantiers font. Comme c'est la base de la base, on peut se demander si les niveaux d'exigences des CFCs sont maintenus. 135 |