| Image autoconstructeur, commentaire centre régional : début de construction du champ. En haut il n'y a pas de piliers inox ou galva avec brides articulées, mais une traverse en bois. La configuration de la façade rend cela possible. Il n'y a pas de danger pour le bois, protégé par l'avant-toit de toute projection d'eau
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| Image autoconstructeur, commentaire centre régional : voilà une des trouvailles Sebasol pour la configuration contre la façade. Du fait que le bâtiment lui-même sert à l'accrochage du champ, il n'est pas nécessaire de planter des piliers dans le sol et il n'est pas nécessaire non plus de faire de contreventements, qu'ils soient latéraux ou avant-arrière. Ce ne serait pas le cas pour un support en plein terrain, où il faudrait mettre des ancrages à la profondeur hors-gel et obligatoirement CONTREVENTER latéral et avant-arrière. En matière d'ancrage, le centre régional utilise la méthode dite entre nous de la "bordure Etat de Vaud" qui désigne en fait une bordure de trottoir béton qu'on voit partout, et qui est le modèle en usage dans l'état de Vaud. Ici cette bordure est simplement posée à plat, comme une bordure de trottoir normale.
Dans le terrain, il faudrait faire un trou de 1ml à la tarière et mettre la bordure verticale dedans, et ensuite combler autour, non sans avoir vérifié la verticalité au niveau, ce qu'on fait en prévissant un pilier, ce qui permet d'ajuster la verticalité en tiraillant dessus, ce qui permet de bouger ce qu'il faut la bordure de route dans le terrain, du fait du bras de levier qu'on se crée ainsi. Pour faire le trou dans le terrain, les autoconstructeurs utilisent en général un outil de jardinage qui s'appelle une TARIERE. Il y a deux méthodes : la méthode bon marché avec une tarière manuelle et deux personnes. Et la méthode un peu plus cher avec une machine. Si il y a beaucoup de piliers à faire, soit si la configuration est en X * Y ou X >> Y, ou si le terrain est très caillouteux (comme en montagne) il est préférable de recourir a une machine, même si c'est un peu plus cher. Sinon la méthode manuelle est bon marché. Notez que la méthode bon marché permet aussi de fatiguer des ados et autres jeunes qui ont de l'énergie à revendre : forer un trou de 1m à la tarière manuelle à deux est parfois assez "secouant" et ça, à moins d'être des fatigués des villes, ils adorent. Il y a sur le site d'autres exemples de champs dans le terrain selon diverses méthodes.
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| Image autoconstructeur, commentaire centre régional : ce type de support a aussi l'avantage de ménager un espace derrière qui peut alors servir de rangement. Par exemple pour le bois du poêle hydro.
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| Image autoconstructeur, commentaire centre régional : montage des absorbeurs, il faut de grandes échelles, mais il est facile d'en emprunter et c'est donc pas du même niveau de coût que de devoir faire un échafaudage pour par exemple la pose sur le toit.
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| Image autoconstructeur, commentaire centre régional :
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| Image autoconstructeur, commentaire centre régional : absorbeurs entièrement posé. On a donc ici un 2x6, configuration souvent réalisée en pose contre façade. 2x8 ou 1x8 sont aussi fréquents.
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| Image autoconstructeur, commentaire centre régional : ici la distribution est réalisée en dehors du champ, ce qui était encore souvent fait en 2011. Depuis, pour des questions de facilité de pose de la ferblanterie (cf commentaires suivants), de compacité et de diminution des pertes, les connexions se font à l'intérieur, sous les absorbeurs. On voit ici 4 sorties parce que le champ est en parallélisatin interne. La purge est tout à droite, soit à l'opposé du sens de circulation du retour, ce qui ne sert pas à grand chose, et montre que l'autoconstructeur n'a pas bien compris le mode de fonctionnement d'une purge, qui pour fonctionner doit se trouver sur le chemin d'emportement de l'air, après toutes les connexions des absorbeurs, et non pas sur un bras mort comme ici.
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| Image autoconstructeur, commentaire centre régional : ici un bâchage, soit contre la pluie, soit contre la chaleur. A noter à nouveau que le bâchage est plus facile que pour un champ intégré en toiture.
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| Image autoconstructeur, commentaire centre régional : la ferblanterie n'est pas encore posée. Elle le sera plus tard par le ferblantier. Au moment ou ces images ont été prises, nous sommes en 2011 et la ferblanterie d'un champ sur support était encore confiée aux ferblantiers locaux. Acte politique, car mettre des tablettes sur un champ solaire compact en bois Sebasol, est à la portée de n'importe qui. Cette procédure a montré ses limites le jour où, également dans la vallée de Joux, un ferblantier a demandé 140.- HT le ml rendu posé pour de telles tablettes, dont le développement ne fait même pas 200. Ceci ajouté à la mauvaise volonté de plus en plus manifeste de beaucoup d'entre-eux de ne pas respecter les plans de la documentation technique, d'où un harassement constant de l'autoconstructeur à fliquer le chantier pour assurer que c'est correct, a été la goutte qui a fait déborder le vase.
Note : le client qui doit sans arrêt faire le bêta-testeur du travail des corps de métier de plus en plus pressés et de moins en moins compétents a été décrit dès les années 70 par IVAN ILLICH et porte le nom très joli de TRAVAIL FANTÔME. Le travail fantôme est une des preuves que le système technique moderne devient au fil du temps non pas plus, mais MOINS efficace, à mesure que l'accélération et l'impératif de la croissance le pousse dans des zones de contraproductivité de plus en plus démentes.
Nous avons alors décidé de résoudre une bonne fois pour toutes ce problème et à présent, en 2013, c'est fait : les autoconstructeurs ont des tablettes prépliées et des plans de montage. Ceux qui prennent le temps de bien lire tout ça peuvent faire la ferblanterie eux-même. De cette manière, sur le coût ci-dessus, le gain de l'autoconstructeur est de l'ordre d'un facteur 10. Oui vous avez bien lu : NONANTE % moins cher. Evidemment, sur la base d'un coût de 140.-/ml HT rendu posé supérieur à celui de l'intégration en toiture en tuiles mécaniques, et donc absolument surfait. Il y a néanmoins quand même un gain d'un facteur 4 sur des prix normaux de ferblanterie rendue posée.
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| Image autoconstructeur, commentaire centre régional : vu du champ fini depuis le balcon
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| Image centre régional lors de l'inspection de PV, tard le soir : il n'y a rien de plus à dire sur les images qui vont suivre. Nous avons du faire ce PV dans la nuit. Les images peuvent néanmoins livrer quelque détails utiles et c'est pour cela que nous les avons laissées.
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| Image centre régional lors de l'inspection de PV, tard le soir :
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| Image centre régional lors de l'inspection de PV, tard le soir :
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| Image autoconstructeur, commentaire centre régional : vue lointaine avec champ fini.
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