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| Voici comment les choses arrivent : tout est dans cette petit camionnette. Soit : un accumulateur de 2260L à double échangeur, avec champignon intérieur inox de 160L, en pièces détachées. Pas dématérialisé, mais une réelle économie de place ! Comment cela est-il possible : parce que d'un côté, celui de l'installateur, et de l'autre, celui de Jenni energietechnick, il y a des gens qui savent préparer un chantier, prévoir d'avance les problèmes en examinant les plans quitte
à le faire plutot deux fois qu'une
à faire signer à l'architecte un papier où il se prends plein pot tout problème qui résulterait du fait qu'il a décidé pour la énième fois, en bon deus-ex-machina des petits dessins, de refaire ses plans suite à une inspiration subite, et sans rien en dire à personne
à passer par le propriétaire, souvent de bon sens, pour savoir si les éléments sont transportables sur place, s'ils vont passer les escaliers etc.
pour ensuite optimiser une logistique de transport et d'outillage, qui nous le rappelons n'est ni un concept de vente, une théorie politique ou un poème, mais un plan d'action qui a pour objectif d'agir dans la réalité réelle de la réalité. Et à ce moment, de la même manière que ceux qui n'ont pas de natel savent s'organiser au contraire de ceux qui en ont un, ô miracle, ça marche.
5 | | Les éléments sont descendus à la cave (des programmes 3-D ont au préalable permis de décider, sur la base des mesures préalables, du nombre et de la dimension des éléments, de manière à ce qu'ils passent toutes les chicanes et toutes les portes sur le trajet). L'homme en orange est le soudeur de Jenni Energietechnick. Celui en noir est Olivier Lehmann, l'installateur. Le mode d'opération est ici désigner par "soudage sur place avec une aide". Sans aide, Jenni envoie et facture deux hommes. Ici l'installateur est cette aide et il facture son travail au client. Dans le cas d'une autoconstruction, l'aide peut être l'autoconstructeur et en ce cas Jenni n'envoie qu'un homme au lieu de deux et le soudage sur place est moins cher.
10 | | Au premier plan, un des serpentins solaires. A droite au fond, le champignon interne dit "Rossnagel" dans ce cas, car son volume en haut est supérieur (dimensionnement prévu pour l'arrivée de prochains locataires dans le cadre du projet de réfection du bâtiment). Tout à droite (caisson "Cipag"), le boiler électrique ancien (probablement un "cipagglas") qui a été mis HS. Note : tout le bâtiment était à l'électrique direct. Suite à cette intervention, il n'y en aura plus et les consommations baisseront. Nous saluons les vendeurs de centrales nucléaires.
15 | | Autre vue du même plan
20 | | Le "Rossnagel" soit, le volume qui contient l'ECS interne en bain-marie. Détail important : ce volume est en INOX, et non en émaillé. En outre il est doté d'un PIED DE PRECHAUFFAGE de l'eau chaude sanitaire. Deux choses essentielles qui vont assurer l'utilisation optimale de l'énergie solaire et qui le distinguent radicalement de beaucoup de cra-cra cheap du marché. N'oubliez jamais que si le coût de certaines chose peut être surfait, toutes les économies ne sont jamais bonnes à faire.
25 | | Soudage à l'intérieur même de la carcasse
30 | | Même image, mais sans le flash. Il est parfois préférable au le soudeur de travailler dans une relative pénombre.
35 | | Autre image : le serpentin solaire pour la stratification haut est déjà en place. Détail important : les espèces de boites devant et derrière le soudeur sont les fameuses TOLES BRISEUSE DE JET (en allemand Prahlblech) qui vont casser la cinétique des débits entrant et sortant et empêcher que la stratification à l'intérieur ne soit détruite par cette cinétique.
40 | | Notez le petit chariot tout en fer pas joli pas propre pas rutilant et qui ne paie pas de mine. Cet objet qui semble être un aimable bricolage du 19ème siècle est en fait un outil pointu et adapté à la tâche, qui permet de tourner la carcasse du chauffe-eau au millimètre.L'objet qui permet cette action n'est pas un sabre laser mais un simple levier.
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50 | | Ici le rossnagel est en place et Olivier Lehmann peut visiter l'accumulateur
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60 | | Sur cette image, on voit ce qu'on appends au cours solaire thermique de base de Sebasol : que le Rossnagel n'est pas au centre du volume. Pour apprendre le reste, il faut venir au cours...
65 | | Autre vue
70 | | Il convient à présent de souder les sorties
75 | | Gros plan sur une sortie, coudée vers le bas. CECI EST UN POINT IMPORTANT qui à nouveau différencie un accumulateur ECS & appoint chauffage réalisé par des pros du solaire d'un produit cra-cra cheap. Pourquoi ? Vous l'apprenez au cours.
80 | | Et voici le fond, avec l'échangeur du fond, présoudé en atelier. On remarquera à quel point les spirales sont serrées.
85 | | Le fond une fois soudé, les finitions sont poutzées à la meule. Les sorties ont été bouchés et les tuyaux que vous voyez mettent l'accumulateur sous pression. C'est le test de pression à 4.5bar, pour voir si toutes les soudures sont étanches.
90 | | Le même jour aussi, de la peinture rouge antirouille est appliquée et voilà, l'accumulateur est terminé. Toute l'opération TRANSPORT, PLACEMENT, SOUDURE, TEST, PEINTURE est réalisée en UNE SEULE JOURNEE. L'accumulateur fait ici 2260L pour une surface nette de 18m2 de capteurs. C'est donc 460L de plus que le dimensionnement cité plus haut et on a donc de l'ordre de 125 L par m2 d'absorbeur net. Pourquoi ? Parce que quand on fait une installation de 18m2 en ECS et appoint chauffage, on ne fait pas de la vente de brole électronique chinoise. Certaines installations du début des années 70 FONCTIONNENT ENCORE. Cela fait donc une durée de vie - désolé pour les malades du PNB pour qui il serait préférable de tout jeter pour tout remplacer pour faire augmenter le PNB - de 40 ANS, et on espère bien que c'est reparti pour les 40 prochaines années. Cette installation doit donc produire pendant des DECENNIES. Quant on projette quelque chose pour des décennies, on ne joue pas les épiciers à chipoter quelques litres de stock pour gagner trois francs cinquante sur le moment. On fait les choses comme la vie d'avant les machines à profit qu'on appelle transnationales les faisait : généreusement et dans le but de durer.
Les échangeurs solaires font 2.56m2 chaque, et l'isolation sera en 160mm. Pour un autoconstructeur qui aiderait le soudeur, le soudage sur place représenterait un surcoût de l'ordre de 2'000.- sur la livraison en une seule pièce. Ceux qui seraient à ce point hors-sol pour ne rien apprendre de ces images et qui trouveraient cela bien cher, devraient soit choisir un kit cra-cra et en assumer les conséquences, soit réfléchir au surcoût de génie civil qui pourraient résulter de la nécessité de casser et refaire des passages à la cave pour introduire l'accumulateur d'une seule pièce.
Quant aux hors-sol qui se disent qu'ils pourraient faire mieux que ce qui vient d'être présenté via cette galerie, et ceci sans faire partie d'un gros machin qui fera du dumping sur les prix en prenant l'argent ailleurs, nous leur signalons que les cimetières sont remplis de gens comme eux. Nous nous ferons un plaisir d'aller mettre des fleurs sur leur tombe.
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