Commentaire de Vladimir Mange, autoconstructeur

Installation solaire de 12 m2 de capteurs en toiture, dans un bâtiment structure bois de 2000. La surface de capteurs est un peu petite par rapport aux coûts et à la complication d'un appoint chauffage, mais la forme du toit ne permet pas d'avoir une surface pus grande - en tout cas de manière simple. Au sous-sol l'accumulateur combiné Jenni de 980 l avec son diamètre de 79 cm est le plus grand qui passe par des portes de 80 !

Coût de l'installation env. 11'000 Frs, tout compris : accumulateur neuf, ferblantier, etc. subventions cantonales et communales déduites (la commune d'Aubonne soutient les économies d'énergie). Gain énergétique env 5'000 kWh annuel, soit 1/3 de notre consommation de gaz. A signaler également une réduction de l'usure de la chaudière à gaz, qui est éteinte 4 à 5 mois par an.

Nous avons également une installation photovoltaïque sur le garage voisin, de 30 m2, qui devrait fournir 4000 kWh par an, soit égaler notre consommation en moyenne annuelle. Ce qui ne veut pas dire que cela nous rend autonome, en particulier en hiver.

Commentaires du centre régional Sebasol VD. Nous estimons le coût de l'installation de M. Mange ainsi : on part d'une base de 16'000.- TTC qui vient de nos décomptes et de la prise en compte de la ferblanterie aux coûts standards. A cela on déduit la subvention directe de 2160.- du canton, puis la subvention de la commune d'Aubonne se monte entre entre 10 et 20% du coût net restant (une subvention ne s'applique pas sur une subvention, donc une subvention qui s'applique sur un coût doit s'appliquer sur le coût net), mais au minimum 1000.-, et au maximum 40%. Soit donc à partir de 13'840.- ca nous fait entre 1400.- et 2800.-, pour un coût final après subvention directes entre 12'500.- et 11'000.- Donc 11'000.- ça colle. Mais ensuite il faut déduire la remise d'impôt, de l'ordre de 30% du coût restant (toujours le même argument ; une remise d'impôt doit se faire sur le coût net), soit ici 3'300.- environ, ce qui nous amène à 7'700.- A cela il conviendrait d'enlever les moins-values pour des achats qu'il aurait de toute façon fallu consentir, par exemple typiquement 5'000.- pour un chauffe-eau inox équivalent au chauffe-eau en bain-marie dans l'accumulateur combiné, ou bien 8'000.- pour un petit accumulateur combiné nécessaire à par exemple un poêle à bûches hydro ou une chaudière à granulés. Ca nous mènerait entre 3'000.- et 0.-, des coûts assez typiques et que les autoconstructeurs méritent, vu leur travail. Vous comprenez donc pourquoi on fait appel à nous :-) Mais ici dans le doute, vu qu'il y a une chaudière à gaz, en bonne philosophie sebasolienne qui n'a pas besoin d'overkiller la bestiole déjà morte, on ne comptera rien. A présent, reste à calculer le coût du kWh produit utile sur 20 ans. Si on prends les 5'000 kWh de gaz annuels (soit 416 kWh/m2 an soit à peu près 25% de mieux que ce calculent les programmes de simulation) on obtient 7.7 centimes le kWh produit.

Pour référence, une chaudière à mazout installée pour 22'000.- dans un bâtiment aux normes minimales MoPec 2008 de 150m2 avec 4 personne, produit sur 20 ans un kWh à 20 centimes AU PRIX ACTUEL DU MAZOUT, avec une PAC air-eau à 30'000.-, un COP gentil de 3 (rapport ANIS officiel de la Confédération : 2.7) et de l'électricité RIEN QUE de nuit toujours aussi gentil à 15 centimes AU PRIX ACTUEL DE L'ELECTRICITE, un kWh à 18 centimes. Et ceci sans compter les charges d'entretien. Percuté ?

Cette famille participe à un programme en liaison avec la commune d'Ayent. Pour tous :

- Bâtiments labelisés Minergie
- Panneaux solaires thermiques pour l'eau chaude et le chauffage
- Système de ventilation à double flux avec récupération de chaleur

Famille Aymon en particulier :

- Panneaux solaires thermiques en auto construction
- Poêle de salon (chaudière à bûches)
- Système de ventilation en auto construction

Famille Aymon, contexte :

Installation solaire ECS et appoint au chauffage de 18m2, dans un bâtiment Minergie en structure bois.

Le système de ventilation contrôlée mérite une explication. Il a aussi été réalisé en autoconstruction, sur la base d'un concept low-tech et bon marché développé par Sebasol à partir d'une machine existante. En autoconstruction, une telle installation revient à 3'500.- environ pour un objet de 6 pièces de vie (living, chambres).

Le système donne satisfaction à tous ceux qui l'ont installé jusqu'ici et son rendement électrothermique (énergie économisée versus électricité investie) est le meilleur que nous avons jamais calculé. On a donc un système qui ventile, qui est simple, facile d'entretien et qui produit le kWh économisé le moins cher possible.

Si vous ne voulez pas vous préoccuper de l'administratif minergie et construire minergie quand même, et à coût égal, à bon entendeur donc. Votre ingénieur pourra calculer par A+B que la performance de votre bâtiment est minergie, quitte à utiliser pour cela le formulaire minergie officiel (mais ça restera entre lui et vous). Il est même possible que les économies vous permettent de financer des mesures qui produiront des gains énergétiques plus importants au franc investi, comme plus d'isolation, de meilleurs vitrages, du solaire etc.

Si l'on revient au solaire thermique, coût de l'installation avec ferblantier payé : environ 19'000.- TTC avec le support dans le terrain. Coût restant après subventions directes, moins-values de pose en clef-en-main d'un accumulateur de toute façon nécessaire au poêle hydraulique, d'un chauffe-eau de toute façon nécessaire et remise d'impôt : environ 5'000.-
Economie annuelle : environ 900L de mazout équivalent. Coût du kWh produit utile sur 20 ans env. 2.7 centimes, soit équivalent à du mazout à 27 centimes le litre.

Pour référence, une chaudière à mazout installée pour 22'000.- dans un bâtiment aux normes minimales MoPec 2008 de 150m2 avec 4 personne, produit sur 20 ans un kWh à 20 centimes AU PRIX ACTUEL DU MAZOUT, avec une PAC air-eau à 30'000.-, un COP gentil de 3 (rapport ANIS officiel de la Confédération : 2.7) et de l'électricité RIEN QUE de nuit toujours aussi gentil à 15 centimes AU PRIX ACTUEL DE L'ELECTRICITE, un kWh à 18 centimes. Et ceci sans compter les charges d'entretien. Les vendeurs de fossile sont priés de ne pas se suicider, merci.

Une variation futée sur les possibilités du 'mecano' Sebasol, avec les capteurs suspendus en une longue bande horizontale et qui font pare-soleil en même temps, pour une installation solaire de 12m2 nets. L'autoconstructeur témoigne que ce n'est pas si évident que de faire un tel champ solaire en comparaison de le mettre en toiture. Mais quand on est autoconstructeur Sebasol et qu'on aime, on vient à bout de toutes les difficultés et le résultat est alors souvent fabuleux, ce qui est le cas ici.

L'installation a coûté 19'000.- TTC avec la ferblanterie et le support, à laquelle il convient d'enlever env. 2'500.- du fait qu'un accumulateur de quasi 4'000 litres a été choisi pour d'autres raisons que le solaire, un tel volume étant surdimensionné pour un champ de 12m2 de capteurs. Il importe donc de ne pas comprendre dans le coût solaire un choix qui n'en relève pas. Cela nous met l'installation à 16'500.- TTC environ. Soit 12'900.- après subventions directes, soit 12'900.- après remise d'impôt car il s'agit de construction à neuf, soit environ 3'000 après moins-value d'un accumulateur nécessaire au poêle hydro et un chauffe-eau inox de toute façon nécessaire aussi. L'installation produira environ 4'500 kWh/an dans ce bâtiment minergie, et nous ne prenons pas en compte les gains comportementaux et de stratégie HOPF. Cela met le kWh produit à 3.5 centimes, équivalent à du kWh produit par une chaudière à mazout avec un mazout à 35 centimes le litre, amortissement de la chaudière compris dans ce prix.

Pour référence, une chaudière à mazout installée pour 22'000.- dans un bâtiment aux normes minimales MoPec 2008 de 150m2 avec 4 personne, produit sur 20 ans un kWh à 20 centimes AU PRIX ACTUEL DU MAZOUT, avec une PAC air-eau à 30'000.-, un COP gentil de 3 (rapport ANIS officiel de la Confédération : 2.7) et de l'électricité RIEN QUE de nuit toujours aussi gentil à 15 centimes AU PRIX ACTUEL DE L'ELECTRICITE, un kWh à 18 centimes. Et ceci sans compter les charges d'entretien.

Une très belle intégration pour une installation ECS et appoint chauffage de 13.5 m2 sur un toit de très vieilles tuiles (presque un siècle pour certaines selon l'autoconstructeur !) de type petite vaudoise plates (oui il y en a aussi dans le Jura :-). S'il fallait encore une preuve pour les monuments hystériques que l'intégration du solaire dans de l'ancien ne pose aucun problème, pour autant qu'on ait pas affaire à du vomi-sur-tuile (expression du milieu du solaire thermique pour désigner des capteurs apposés sur les tuiles). Ce qui n'est justement pas le cas ici.

Coût TTC de l'installation, ferblanterie sur toit de petites tuiles vieilles d'un siècle et accumulateur combiné non standard prévu pour adjonction d'un poêle hydro à futur, compris 15'500.- Coût après 1) subventions directes ultramodestes du canton du Jura 14'500.-, 2) remise d'impôts 10'200.- Production annuelle 5'500 kWh, coût TTC du kWh produit 9 centimes, soit déjà moins cher que celui du mazout seul actuel (2013). Nous disons mazout seul car il faudrait ajouter à ce coût l'amortissement de la chaudière mazout sur 15 ans, les charges ramonage, contrôle citerne, le contrat annuel d'entretien éventuel etc. Oui, contrairement aux bonimenteurs, on sait calculer à Sebasol.

Cette estimation change en outre si on prends en compte le fait que le remplacement de la chaudière à mazout à futur par un poêle hydro nécessiterait un accumulateur de chauffage, plus un chauffe-eau en remplacement de celui de la chaudière à mazout combinée actuelle. Or tout cela est à présent déjà sur place avec l'accumulateur combiné solaire. On estime miséricordieusement à 3'000.- le coût installé TTC d'un accumulateur de chauffage indépendant avec vase d'expansion etc. Et à 5'000.- le coût installé d'un chauffe-eau INOX de 500L équivalent en fonction à celui, inox aussi, qui est déjà présent dans l'accumulateur combiné solaire. Donc si ces moins-values sont enlevées, reste 2'200.- cela mène le coût du kWh produit solaire à 2 centimes TTC, soit le cinquième du coût du mazout actuel (2013), sans prise en compte des mêmes charges et amortissement chaudière.

Pour référence, une chaudière à mazout installée pour 22'000.- dans un bâtiment aux normes minimales MoPec 2008 de 150m2 avec 4 personne, produit sur 20 ans un kWh à 20 centimes AU PRIX ACTUEL DU MAZOUT, avec une PAC air-eau à 30'000.-, un COP gentil de 3 (rapport ANIS officiel de la Confédération : 2.7) et de l'électricité RIEN QUE de nuit toujours aussi gentil à 15 centimes AU PRIX ACTUEL DE L'ELECTRICITE, un kWh à 18 centimes. Et ceci sans compter les charges d'entretien.

Installation solaire thermique ECS et appoint chauffage Sebasol en deux champs intégrés en toiture en liaison avec du photovoltaïque, dans un bâtiment Minergie-P en rénovation. Luis Marcos, responsable au SEVEN et ancien autoconstructeur, montre par là que le label Minergie-P est atteignable en rénovation et non seulement à neuf.

L'installation solaire thermique de 12m2 est intégrée en toiture en deux champs de 6m2 chacun de part et d'autre d'une grande lucarne. Le reste de la toiture est occupé par du photovoltaïque, intégré en toiture, à l'exception des panneaux sur la lucarne, du fait qu'à cet endroit le toit est un plaquage en tôle de cuivre. Notez que l'acharnement thérapeutique n'a pas prévalu : il y a des endroits où on voit encore les tuiles et la loi est respectée : on a pas fait discrètement sauter la barre à neige. C'est la même entreprise qui a réalisé les deux installations et leur intégration respectives de l'une à l'autre. Pour la suite nous ne nous intéressons qu'au solaire thermique.

Coût final de l'installation 23'500.- TTC, Y COMPRIS intégration en deux champs séparés, adaptation de l'appoint chauffage existant (charge à partir du réseau de chauffage à distance de la cimenterie d'Eclépens) ET distribution chauffage évoluée avec sonde extérieure, d'ambiance, réglages et mise en service s'il vous plait. Une distribution de chauffage évoluée priorise l'injection dans le chauffage de l'énergie solaire. C'est une distribution de ce type qui a été testée par les autoconstructeurs - comme par exemple M. Loetscher dans ces journées du soleil 2011 - et qui fait à présent l'objet des cours d'autoconstruction avancés I.

En sortant ces postes de l'installation solaire, pour comparer avec les autres réalisations de la galerie : 20'500.- soit 1'700.- le m2 installé fini TTC. Après subventions directes et indirectes : 13'500.- Après déduction d'un chauffe-eau ECS inox de toute façon nécessaire : 7'500.- Production attendue : 4200 kWh/an. Coût du kWh produit : 9 centimes, soit l'équivalent d'un mazout à 90 cts le litre. Nous invitons ceux qui trouvent cela beaucoup à se débarrasser d'urgence du syndrôme 'parce que je le vaut bien'. Nous leur rappelons qu'il s'agit de clef-en-main d'une part, et que ce coût inclus l'amortissement de l'installation solaire d'autre part, au contraire du coût de la chaleur mazout qui n'est pas que dans le coût du mazout, mais doit aussi inclure l'amortissement de la chaudière, les charges d'entretien etc. Ainsi, dans un bâtiment qui consommerait environ 1200L de mazout par an, le coût du kWh de chaleur mazout serait de l'ordre de 20 à 25 (VINGT à VINGT CINQ) centimes au prix actuel du mazout et de l'installation d'une chaudière.

Note : dans un bâtiment à très faible consommation comme Minergie-P, le taux de couverture des besoins par l'installation solaire peut être augmenté - en plus de l'effet de la distribution chauffage évoluée - par des stratégies HOPF. Mais cela est du ressort des habitants que d'optimiser l'usage de leur installation solaire par de telles stratégies, des comportements décroissants etc. Ce qui est abordé dans les cours avancés I de Sebasol.

Une installation solaire de 24m2 qui a commencé par faire mal à la tête pour cause de pinaillage des autorités cantonales (devinez lesquelles, non ce n'est pas le SEVEN), qui ne voulaient pas qu'on embellisse le toit d'un grange pourrie avec une installation solaire. Installation finalement réalisée en couple, ce qui est de plus en plus fréquent. A présent, avant de faire des calculs économiques, on vous laisse aller voir sur les images de type avant/après l'incroyable prétention du caca nerveux esthétique d'une certaine administration.

Coût TTC de l'installation, ferblanterie sur toit de petites tuiles vaudoises, compris 21'500.- Coût après 1) subventions directes 17'200.-, 2) remise d'impôts 12'000.- et 3) 7'000 avec la moins-value de 5'000.- pour le coût installé d'un chauffe-eau INOX de 500L équivalent en fonction à celui, inox aussi, qui est déjà présent dans l'accumulateur combiné solaire. Sur ce total de 7'000.- TTC de coût réel final, production estimée à 8'500 kWh/an sans prise en compte du comportemental ni des économies chaudière pour mise HS en entre-saison tardive et belle saison, nous donne un kWh produit utile à 4 centimes sur 20 ans, équivalent à un mazout seul à 40 centimes le litre. Nous disons mazout seul car il faudrait ajouter à ce coût du kWh produit l'amortissement de la chaudière mazout sur 15 ans, les charges ramonage, contrôle citerne, le contrat annuel d'entretien éventuel etc.

Pour référence, une chaudière à mazout installée pour 22'000.- dans un bâtiment aux normes minimales MoPec 2008 de 150m2 avec 4 personne, produit sur 20 ans un kWh à 20 centimes AU PRIX ACTUEL (2013) DU MAZOUT, avec une PAC air-eau à 30'000.-, un COP gentil de 3 (rapport ANIS officiel de la Confédération : 2.7) et de l'électricité RIEN QUE de nuit toujours aussi gentil à 15 centimes AU PRIX ACTUEL DE L'ELECTRICITE, un kWh à 18 centimes. Et ceci sans compter les charges d'entretien etc.

Installation solaire pour l'eau chaude sanitaire et l'appoint au chauffage de 30 m2 d'absorbeur net. Est revenue environ à 19'280.- TTC BRUT (= avant subventions) avec la ferblanterie et la batterie adaptée inclue. Lors de sa construction, M. Jaccoud a oeuvré dans l'anti-obsolescence en récupérant un chauffe-eau inox et en l'intégrant de manière rationnelle dans son système sous les indications de Sebasol. Avec d'autres acteurs, il est très probable que ces infrastructures seraient tombé sous je joug de la LFTV (Loi du Faut Tout Virer) et qu'on aurait jeté un chauffe-eau inox de haute valeur et énorme durabilité.

Nous disons "avec batterie adaptée inclue" car de plus en plus le matraquage ambiant fait que le public est obsédé par l'électricité (qui ne totalise que 1/4 de l'énergie utilisée en Suisse !) et ne comprend souvent plus qu'un accumulateur qui fait l'eau chaude sanitaire et l'appoint chauffage EST UNE BATTERIE. Non seulement c'est est une, mais qui sert aussi à la chaudière. Toutes choses que des batteries électriques ne font pas.

Il a donc une manière frauduleuse de calculer le coût de l'électricité produite localement en général (photovoltaïque, éolien etc.), vu que dans ce cas souvent les batteries ne sont pas prise en compte, et qu'elles ne permettent pas encore d'avoir le service : pour cela il faut ajouter des machines qui ne peuvent pas faire de la chaleur autrement qu'avec beaucoup d'électricité, comme les pompes à chaleur, et d'autres machines pour rendre certains services, comme un chauffe-eau. Ls comparaison s'aggrave encore si en plus on garde à l'esprit que souvent les chaudières existent déjà et n'ont pas à être payées. Cela n'est en effet pas toujours une bonne idée : si vous consommez moins de 500L de mazout par an après le solaire thermique, c'est non rentable de changer votre chaudière, vu le peu d'énergie qu'il reste à faire avec. Ceux qui voudraient vous convaincre du contraire sont des vendeurs de matériel qui surfent sur la mode des énergies renouvelables. Et si vous avez 20'000.- à placer, alors il vaudrait mieux les placer dans l'isolation du bâtiment, de manière à passer à 100L de mazout par ans, d'avoir ainsi 30 ans de réserve à un coût non modifiable et déjà payé dans votre citerne, et une chaudière dont la durée de vie sera peut-être de 1 siècle dorénavant. Ce qui vous évitera donc d'avoir à la changer 6x pour 6x 20'000.- (au coût actuel). Oui, c'est comme ça que les gens rationnels calculent. Et à ceux qui voudraient vous faire sentir coupables parce que vous brûlez encore un peu de mazout, vous répliquerez que l'empreinte écologique se calcule à la personne d'une part,et que d'ici à ce que le reste de la société arrive à 100L de mazout équivalent pour une famille, vous pouvez vous allez encore un bout avec votre chaudière "passéïste" (que pour avoir un salaire, votre correspondant doit vous persuader de jeter).

Et si on ajoute les durées de vie, par exemple le lithium ou le plomb des batteries vs l'eau du robinet et l'acier des accumulateurs, on voit toute la fausseté du premier mode de calcul, y compris pour l'environnement, les ressources et vos enfants. C'est cela qui fait dire à certains scientifiques que certaines technologies à la mode sont comme un adolescent qui reporterait sur ses parents ou les infrastructures payées par d'autres les dépenses qu'il lui faudrait assumer adulte : l'extraction à l'étranger de métaux rares pour du contrôle high-tech, le stockage, la distribution, la transformation en service utile etc. Toutes choses comprises dans le prix d'une installation solaire thermique.

Après subventions directes, remise d'impôt et moins-values, l'installation est revenue à 7'200.- TTC environ. Comme elle couvre des besoins de 11 personnes sur 4 appartements, on pourrait de manière assez raisonnable tabler sur 550 kWh/m2 an de production, sans prise en compte des économies indirectes obtenues sur l'arrêt des chaudières. Mais si on reste pessimiste avec 450 kWh/m2 an, soit moins bien qu'une production au m2 d'un kit solaire de villa, on atteint quand même, au coût actuel 2018 de 10.17 centimes le kWh de gaz, 1370.-/an de gain financier annuel. Et donc un temps de retour de 5.24 ans. Vous comprenez ici pourquoi nous pouvons nous permettre de prendre des productions sous-estimées et faire des calculs pessimistes au lieu de déclarations magiques. Parce que de toute façon l'installation ayant été mise en service en automne 2013, même ainsi ELLE EST A PRESENT DORS ET DEJA PAYEE.

Un autre aspect intéressant est aussi l'absence d'abonnement à payer à des inutiles, et autant celle de contrat d'entretien et d'intervention depuis la mise en service. Si on considérait l'épargne d'un contrat/abonnement de chaudière ou de pompe à chaleur, on pourrait ajouter entre 700.- et 1'100.- d'économies supplémentaires par an (sans prise en compte des interventions, qu'il faudrait payer à part, nous disons cela parce que M. Jaccoud étant autoconstructeur, il est capable d'intervenir lui-même). Et donc toujours avec des estimations pessimistes de production, le temps de retour se réduirait à 3.5 - 2.9 ans, ce qui revient à dire que l'installation serait dors et déjà 2x payée.

Installation solaire de 27m2 en appoint chauffage, adaptée sur un accumulateur Jenni Energietechnick existant, en remplacement d'une surface précédente de 8m2 de capteurs, sous-dimensionnée par rapport au volume du stock et qui ne permettait pas de faire de l'appoint chauffage. Inutile de dire que l'installation solaire Sebasol a encore coûté moins cher que d'habitude ! Les anciens capteurs n'ont pas été jetés, mais offerts à Fernand Cuche, le voisin. A Sebasol, on est contre l'obsolescence des produits.

Coût final TTC : 12'100.- y compris ferblantier payé. Ce coût est très bas pour 27m2, du fait que l'accumulateur était déjà présent. Ca donne néanmoins une idée de ce que peut coûter la mise en place en autoconstruction des capteurs, de la ferblanterie (payée à un artisan), des lignes et de l'adaptation à un accumulateur combiné existant : 12'100/27 = 450.- TTC installé fini en intégration en toiture ferblanterie comprise, lignes inclues avec des petites tuiles anciennes et une forte pente. En fait, cela pourrait être comparé aux tours de passe-passe courants en matière d'offres, qui consistent à 'envoyer' l'accu, le sanitaire, les vases d'expansions etc. dans la partie chauffage des offres. Alors que dans toute offre correcte en solaire thermique INCLUS LE STOCKAGE DE L'ENERGIE. Et donc l'accu et le matériel et le travail apparentés à l'accu devraient clairement figurer cf. www.sebasol.info/cahier.pdf. Le client, incapable de lire une offre et drillé comme un chien de Pavlov au néolibéralisme moderne, ne voit alors que la cuillère à poisson du prix apparemment pas cher vu que la moitié de l'installation est planquée ailleurs dans d'autres offres ou bien déversée sur l'environnement ou l'impôt des autres. Il avale alors la cuillère, la canne et le pêcheur.

Ici comme on a affaire à une extension solaire sur une installation adaptée mais existante, le calcul n'est pas le même que pour la plupart des autres installations. On pourrait dire que l'accu et tout le reste du système avec la chaudière à bûches est amorti depuis sur le bois. On aurait donc à ce moment une estimation assez réaliste du surcoût solaire en autoconstruction quand on adapte le solaire sur de l'existant amorti. A ce moment le calcul est le suivant ; coût TTC avant toute subv. ou moins-value : 12'100, après subvention directe 10'600.- (en 2010, Neuchâtel donnait 1'500.- ridicules), après remise d'impôt 7'500, après moins-values 7'500.- En toute logique, on pourrait compter comme moins-value 8m2 de capteurs donnés à Fernand Cuche, le voisin. Mais donner c'est donner, alors on ne compte rien :-) De toute façon, comme vous allez le voir, on peut se permettre d'être grand seigneurs.

Donc 7'500 pour 27m2 de capteurs intégrés en toiture avec ferblantier payé et connectés jusqu'en en bas, qui vont produire environ 10'000 kWh par an. Sur 20 ans ca nous met le kWh à 3.7 centimes, soit de la chaleur mazout produite à 3.7 centimes, amortissement de la chaudière inclus svp. Si par exemple l'eau chaude sanitaire était faite à l'électricité comme c'est souvent le cas avec les chaudières à bûches dans les vieilles fermes, alors il faudrait rajouter comme économie environ 3500 kWh par an d'épargne (pour 4 personnes) à environ 20 centimes, et on veut plus calculer tellement c'est l'overkill.

Reste à ajouter que de cette manière la chaudière à bûches, qui fonctionne beaucoup moins, va donc durer plus longtemps, mais on ne calculera pas cela non plus. Overkiller l'overkill c'est comme aplatir du plat, c'est pas passionnant.

Installation pour l'eau chaude sanitaire et l'appoint au chauffage de 12m en ligne intégrées sur la façade d'une ancienne ferme. Connexion au système de chauffage à bûches existant via un échangeur à plaques. Installation remarquable par l'efficacité énergétique qui prévaut à son fonctionnement (rapport électricité investie/énergie produite) avec le matériel de 2007. Et ceci malgré le handicap d'un circuit double et de l'échangeur à plaques, et aussi par la parfaite intégration sur la façade de cette ancienne ferme.

Le calcul économique pour cette installation est intéressant, car il s'agit de solaire rapporté à une installation de chauffage à bois existante. En termes actuels, il s'agit d'un projet spécial, qui demande au centre régional Sebasol de se concevoir 'adaptation d'une configuration chauffage existante, souvent vétuste et d'une effroyable inefficacité énergétique, cas fréquent dans les fermes paysannes. Ce type d'adaptation et de travail fait fuir les bureaux d'ingénieurs et on ne parle pas des représentants en kits solaires récents dont la connaissance se résume à peu près à la promotion du dépliant quadrichromique du produit. Cette fuite prend rarement la forme d'un aveu, mais d'une critique totale de l'existant (qui pourtant fonctionne), la promotion d'une refonte totale ( "virez tout mettez à la place notre belle pompe à chaleur" ou quand le mythe du Produit et du Progrès est un cache-sexe de l'incompétence) ou cas classique, d'une offre surgonflée (faire des offres surgonflées est la stratégie standard des indépendants qui ne veulent pas d'un mandat). C'est pour ces raisons qu'on appelle Sebasol. Mais pour ces raisons mêmes, Sebasol se coltine souvent des gens qui veulent un bureau d'ingénieur gratuit pour proposer des solutions pour leur systèmes. De ce fait, Sebasol n'offre ce service qu'aux autoconstructeurs, et pour ce genre de problèmes, ces derniers doivent poser une somme d'avance pour l'étude du projet. Ce qui assure que s'ils refusent, au moins on a pas saigné notre compétence pour rien. C'est pas à de vieux singes qu'on apprend à faire des grimaces :-)

Le coût TTC de l'installation revient à 10'600.- avec la magnifique ferblanterie en intégration sur cassure de pente en façade, avec petites tuiles vaudoises anciennes. Coût après 1) subventions directes d'alors 6'800.-, 2) remise d'impôts 4'800.- Ce coût reste tel quel car les chauffe-eau et toute la configuration chauffage étant existante, il n'y a pas de moins-value. Ces 4'800.- TTC sont donc le vrai coût net final de l'installation solaire. Sur ce total, une production estimée à 5'000 kWh/an pour ces 12m2, sans prise en compte du comportemental ni des économies chaudière pour mise HS en entre-saison tardive et belle saison de cette configuration chauffage mal adaptée pour faire que de l'eau chaude sanitaire. Cela nous donne un kWh produit utile à 4.8 centimes sur 20 ans, équivalent à un mazout seul à 48 centimes le litre, ou dans ce cas du bois feuillu à 95.- TTC le stère. Nous disons mazout seul car il faudrait ajouter à ce coût du kWh produit l'amortissement de la chaudière mazout sur 15 ans, les charges ramonage, contrôle citerne, le contrat annuel d'entretien éventuel etc. Cela est aussi le cas pour le bois car il n'y a que deux choses dans l'énergie qui n'envoient pas de facture : les économies et le soleil.

Pour référence, une chaudière à mazout installée pour 22'000.- dans un bâtiment aux normes minimales MoPec 2008 de 150m2 avec 4 personne, produit sur 20 ans un kWh à 20 centimes AU PRIX ACTUEL (2013) DU MAZOUT, avec une PAC air-eau à 30'000.-, un COP gentil de 3 (rapport ANIS officiel de la Confédération : 2.7) et de l'électricité RIEN QUE de nuit toujours aussi gentil à 15 centimes AU PRIX ACTUEL DE L'ELECTRICITE, un kWh à 18 centimes. Et ceci sans compter les charges d'entretien etc.

Installation solaire thermique pour l'ECS et l'appoint au chauffage de 18 m2 net en 2 champs séparés. Appoint bois.

Coût TTC de l'installation, ferblanterie comprise, y compris surcoûts pour deux champs solaires séparés au lieu d'un seul : 16'500.- Coût après 1) subventions directes actuelles (2013) sur le canton de Berne (n'avons pu retrouver la législation de 2008) 13'800.-, 2) remise d'impôts 9'700.- et 3) au max 1'000.- avec la moins-value puor un accumulateur combiné non solaire mis en place avec vases d'expansion etc. pour la chaudière à bois. Ce qui en soi est une stupidité (l'accumulateur combiné non solaire quand on peut le prévoir tout de suite solaire). Sur ce total de 1'000.- TTC de coût réel final, production solaire estimée à 6'500 kWh/an sans prise en compte du comportemental ni des économies chaudière pour mise HS en entre-saison tardive et belle saison, nous donne un kWh produit utile à 0.8 (zéro virgule huit) centimes sur 20 ans, équivalent à un mazout seul à 8 centimes le litre ou du bois feuillu à 15 francs le stère. Nous disons mazout seul car il faudrait ajouter à ce coût du kWh produit l'amortissement de la chaudière mazout sur 15 ans, les charges ramonage, contrôle citerne, le contrat annuel d'entretien éventuel etc. Cela est aussi le cas pour le bois car il n'y a que deux choses dans l'énergie qui n'envoient pas de facture : les économies et le soleil.

Houla, c'est trop bon marché, nous espérons que nous n'allons pas attirer un Adepte de Madoff ou un Fou du Mouvement Perpétuel. Pour nous éviter d'avoir à balancer ce genre d'individu par la fenêtre, nous rappelons qu'il s'agit d'une autoconstruction, et donc qu'il faut TRAVAILLER pour avoir ce résultat.

Pour référence, une chaudière à mazout installée pour 22'000.- dans un bâtiment aux normes minimales MoPec 2008 de 150m2 avec 4 personne, produit sur 20 ans un kWh à 20 centimes AU PRIX ACTUEL (2013) DU MAZOUT, avec une PAC air-eau à 30'000.-, un COP gentil de 3 (rapport ANIS officiel de la Confédération : 2.7) et de l'électricité RIEN QUE de nuit toujours aussi gentil à 15 centimes AU PRIX ACTUEL DE L'ELECTRICITE, un kWh à 18 centimes. Et ceci sans compter les charges d'entretien etc.

Le standard des familles , soit 6m2 avec un boiler de 500lt. Cette surface permet de couvrir 100 % des besoins d'une famille de 4-5 personnes de mai à septembre. Sur l'année , ce pourcentage varie de 70% à 80% selon le lieu et donc l'ensoleillement.

Comme ce champ de capteurs est sur support il a l'inclinaison et l'orientation idéal pour de l'eau chaude sanitaire, soit 45° plein sud.

Pour tordre le coup aux idées reçues, une installation solaire pour chauffer de l'eau sanitaire peut de mettre de l'est à l'ouest et de 20° à 50° de pente. Etant donné que l'on mise essentiellement sur la production estivale, le soleil abonde en été et est suffisant dans toutes ces configurations.

Laurent Rielle est passé du statut d'autoconstructeur à celui d'apprenti Sebasol, il est à présent installateur agréé Sebasol. Son profil est sur

http://www.sebasol.info/membres.asp?membre=installateur

Coût de l'installation avec ferblanterie posée même (possible en autoconstruction, car beaucoup plus simple que l'intégration en toiture), boiler ECS INOX, et support : environ 8'300.- TTC Coût restant après subventions cantonales directes de 1'500.- alors et communales de 1'500.- aussi (BRAVO la commune de Signèse/Ayent !) , moins-values de pose en clef-en-main d'un chauffe-eau inox de toute façon nécessaire et remise d'impôt : environ plus rien du tout. Economie annuelle : environ 380L de mazout équivalent.

Vous pouvez faire tous les calculs compliqués de coût du kWh du monde : l'installation à coûté à peu près 0.-, le prix du kWh produit est donc à peu près équivalent à 0.-, rien, nada, nichts, tipota. L'autoconstruction simplifie donc aussi les calculs économiques !!!

A notre humble avis, les habitants de la commune d'Ayent devraient se renseigner quelque peu sur la question... Car en 2007 cette commune pionnière donnait déjà quelque chose, en 2018 c'est toujours le cas https://www.ayent.ch/data/documents/Reglements/Energie.pdf. Voilà, nous l'aurons écrit.

Ici Laurent Rielle a ajouté un champ de 18m2 en appoint chauffage à son installation solaire de 6m2, reprenant ainsi une tradition sebasolienne de récidive. C'est un classique sebasolien parce que les autoconstructeurs connaissent leur installations, et donc savent les compléter/modifier/augmenter etc. choisissez le mot que vous voulez.

Laurent Rielle est passé du statut d'autoconstructeur à celui d'apprenti Sebasol, il est à présent installateur agréé Sebasol. Son profil est sur

http://www.sebasol.info/membres.asp?membre=installateur

Les autres infos sont à trouver sur la description de l'installation de 6m2 de la famille Rielle, juste dessus ou dessous cette entrée dans la liste des participants à ces Journées du Soleil.